A Alger, un célèbre gangster à la tête d'une redoutable bande de malfrats défie la police en trouvant systématiquement refuge dans les innombrables ruelles mystérieuses de la Casbah. L'amour d'une femme va le faire sortir de son impénétrable tanière et le perdre.
>>> Un des grands rôles du père Gabin, qui imposa sa stature légendaire et son flegme bourru au coeur tendre, à des générations de cinéphiles émerveillés...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Ecrans de France numéro 193
- Avant-Scène numéro 269
- Fiche IDHEC
- Cinématographe numéro 65
- Cinéma numéros 29, 339
- Image et Son numéros 2, 82, 259
- Positif numéro 487
- Pour Vous numéros 429, 432, 433, 434, 437, 441
Critiques (Public)
Pépé le Moko, malfaiteur calfeutré et protégé dans un labyrinthe sécuritaire lui ôtant tous repères sensibles, redécouvre l’art d’aimer et ses procédures, suite à une vision sublime.
Un appât rapatrié sur site par un inspecteur de police revanchard.
Un malfrat condamné au placard éternel se fragilise jusqu'à l’extrême, en se libérant d’une enveloppe environnante méfiante et agressive, fabriquée par des accompagnateurs poisseux, paresseux, possessifs, sales, toujours prêt à trahir pour se répandre à l’aide d’un paroxysme émotionnel, vers un sacrifice amoureux, faisant d’une bête aux abois, un homme reconstruit par l'attirance.
Un beau film sur le réveil des sens, dans un environnement carcéral protecteur, mais isolant une ressource d'un patrimoine quitté précipitamment, que l'on redécouvre à deux le temps d’un souffle.
JIPI