LE TONNERRE DE DIEU - 1965

Titre VF LE TONNERRE DE DIEU
Titre VO Matrimonio alla francese
Année de réalisation 1965
Nationalité France / Italie
Durée 1h35
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 08/09/1965
Thème(s)
Prostitution (Cinéma français)
Vétérinaires (tous pays confondus)
Jardin (Pascal)
Réalisateur(s)
DE LA PATELLIERE Denys
Chef(s) Opérateur(s)
WOTTITZ Walter
Musique
GARVARENTZ Georges
Renseignements complémentaires
Scénario : Denys de la Patellière
Dialogues : Pascal Jardin
d'après le roman de Bernard Clavel :
"Qui m'emporte" .....

Visa d'exploitation : 30 041

Nota : pour Jacqueline Porel, uniquement la voix (celle d'Ellen Schwiers) .....
Acteurs
GABIN Jean
MERCIER Michele
PALMER Lilli
GERET Georges
HOSSEIN Robert
FRANKEUR Paul
VINGELLI Nino
CECCALDI Daniel
ARBESSIER Louis
SCHWIERS Ellen
TOSSY Hélène
DANIELI Emma
GRAY Lea
DUROU Danielle
GALOT Mireille
PAVEL Paul
DALIBERT André
FRANCOMME Edouard
DANIELI Emma
BALMER Lydie
BEURGGRAVE Nicole
MAURICE Frank
POREL Jacqueline
Résumé

Un châtelain breton, ancien vétérinaire, vit retiré dans son manoir breton avec sa tolérante épouse. Un soir de java, parmi d'autres, il ramène au foyer une petite prostituée paumée.

Bibliographie
- Cinéma numéro 100
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1966
Critiques (Public)
En (re)visionnant aujourd’hui "Le Tonnerre de Dieu", un sentiment de bien-être vous accapare. Telle une sorte de bouffée d’oxygène, tandis que l’ère du zapping bat aujourd’hui son plein. Au lieu de se détériorer, le cinéma de Denys de la Patellière ("Les grandes familles", "Un taxi pour Tobrouk"...) jouit plus que jamais de son époque, de ses vedettes, de ses valeurs et de ses beaux mots. Une pléiade de bons sentiments aussi, sans que l’on ne tombe toutefois dans l’excès. Et une histoire certes simple, mais dont on ne décroche jamais. Riche vétérinaire à la retraite et sans enfants, un Jean Gabin fidèle à lui-même recueille une jeune et insouciante prostituée, Michèle Mercier, prisonnière d’un proxénète sans scrupule, le pourtant élégant Robert Hossein. Joli coup de la production, ces deux derniers acteurs étant alors au faîte de l’actualité – nous sommes en 1965-, avec le début de la saga d’Angélique. Ils aideront naturellement à faire de ce Tonnerre un gros succès, tourné en partie dans les alentours de Nantes, ville originelle du réalisateur. A noter que Georges Garvarentz, beau-frère de Charles Aznavour (dont on entend un morceau dans le film), signa ici l’une de ses meilleures bandes-originales. Un résultat donc probant, révélateur d’un temps que l’on regrette sitôt la fin d’un film, qui devrait être diffusé plus qu’une fois par décennie sur les grandes chaînes nationales. Une fiction qui prouve par ailleurs, qu’il ne faut pas nécessairement vingt mouvements de caméra à la minute pour obtenir un résultat visuel efficace. Et finalement, tellement reposant. Un film à déguster. (David Hainaut)

Malheureusement malgré un ou deux succès commerciaux, Denys de La Patellière n'a jamais été un grand réalisateur et ce film ci est particulièrement médiocre et bourré de poncifs.