IL FAUT COMPTER AVEC DES PERTES - 1992

Titre VF IL FAUT COMPTER AVEC DES PERTES
Titre VO Mit Verlust ist zu rechnen
Autres titre VO Zum weinen zu kalt
Année de réalisation 1992
Nationalité Autriche
Durée 1h58
Genre DOCUMENTAIRE
Notation 15
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma autrichien (ORIGINE)
Frontières (tous pays confondus)
Documentaires (Cinéma autrichien)
Balançoires (tous pays confondus)
Cimetières (tous pays confondus)
Porcs / cochons
Basse-cour (Coqs, poules et autres gallinacés) .....
Exhibitionnisme (tous pays confondus)
Voyeurisme (Cinéma autrichien)
Grande Roue (tous pays confondus)
Fêtes foraines et parcs d'attractions (Cinéma autrichien)
Réalisateur(s)
SEIDL Ulrich
Chef(s) Opérateur(s)
ZEITLINGER Peter
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Ulrich Seidl
et Michael Glawogger .....
Acteurs
HUTTEROVA Paula
PAUR Sepp
SRAMKOYA Stepanka
SEDLAR Miroslav
MACHALOYA Rusena
PAUR Alois
KUNDRAT Vladimir
Résumé

La veuve Paula Hutterova habite un petit village tchèque, près de la frontière autrichienne, dans une considérable vétusté économique, identique à celle d'il y a une cinquantaine d'années. Rien n'a changé, tout se délite, se fissure, s'écroule lentement : les maisons, les rues, les gens. Elle rencontre quelquefois d'autres plantureuses ménagères, avachies dans leur monumentale étroitesse d'esprit, qui lui conseillent de se remarier et avec lesquelles elle parle de cuisine, du passé, des hommes. Elle envisage un temps d'épouser Josef Paur, un veuf autrichien vivant de l'autre coté de la frontière qui se complait à l'observer à l'aide de puissantes jumelles. En effet, notre solide retraité teuton cherche désormais une femme depuis le décès de son épouse. Invitée à passer chez lui, elle en ressort plutôt fort éblouie par ses "modernes" conditions de vie, (frigo, formica, confort) et lui confie savoir tenir correctement une maison. Après un repas des plus matérialistes, vers une union probable, elle part avec lui à une fête foraine, puis décide finalement de ne pas se remarier...

>>> Ulrich Seidl fait graviter autour de nos deux septuagénaires en gestation relationnelle, une incroyable faune de personnages hétéroclites et bancals, oscillant entre profonde bêtise congénitale et sous-jacente débilité comportementale, une sorte de foire du Trône de la misère et de la crétinerie, un incroyable film d'horreur et de monstruosité mentale, à se foutre sous un train, en toute panique ou sérénité, selon...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)