Scénario : Ruth Prawer Jhabvala
d'après le roman de Kazuo Ishiguro .....
Produit par Mike Nichols,
John Calley et Ismael Merchant .....
Distribution : Columbia Tri Star
Visa d'exploitation : 84 890
Nota : Anthony Hopkins fut nommé Meilleur Acteur 1993 par le National Board of Review et les LA Film Critics pour ce film et "Les ombres du coeur" .....
1956. Stevens, majordorme de la somptueuse demeure de Darlington Hall, prend quelques jours de repos afin de retrouver la femme qui, avec lui, règnait sur l'ensemble des domestiques au service de leur maître. Son voyage lui donne l'occasion pour la première fois de se remémorer les prestigieuses années du château et sa rencontre avec Miss Kenton, l'intendante dont il tomba amoureux sans jamais oser se l'avouer...
>>> Dans la qualitative lignée habituelle des films réalisés par James Ivory, une oeuvre somme toute académique, mais fort bien interprétée...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Film Français numéro 2492
- Mensuel du Cinéma numéro 14H
- Première numéros 191-203
- Studio numéro 84
- Positif numéro 397
- Cahiers du Cinéma numéro 478
- Télérama numéros 2302-HS mai 1994
- Nouvel Observateur numéro 1528
- L'Express numéro 2224
- Le Point numéros 1117-1118
- Le Canard Enchaîné du 23 février 1994
- Le Monde du 24 février 1994
- Libération du 23 février 1994
Critiques (Public)
Un très beau film assurément, pour ses qualités formelles (image, musique) et pour son interprétation (il serait pour le moins injuste de confondre Hopkins et Stevens pour dire que celui là ne vous touche pas ... simplement parce qu'il joue à merveille le rôle d'un "robot"). Et Emma Thompson est superbe, touchante. Mon seul regret : pourquoi avoir escamoté les dernières lignes du livre ; autrement plus fortes que cette fin banale et, somme toute, indigne de la tenue du reste du film ? JPC
Après environ un bon mois d'attente dans mon vidéo-club, j'ai enfin pu visionner la cassette. Néanmoins, impossible de cacher ma déception. En effet, il manque au film une dimension essentielle, et, paradoxalement, c'est l'émotion, qui, il faut l'avouer, n'est pas omniprésente. De plus, le film a bien du mal à trouver son rythme, et se concentre peut-être trop sur le personnage de miss Kenton, au lieu de pénétrer directement dans les pensées de Stevens. Enfin, il reste une sensation de longueur, et le film parait un peu trop lancinant. Mais il faut avouer que l'interprétation est elle, tout a fait à la hauteur, et que la mise en scène respecte la rigueur, la droiture, et la rectitude de Stevens. Norman 11/20