LE PRESIDENT - 1961

Titre VF LE PRESIDENT
Titre VO
Année de réalisation 1961
Nationalité France
Durée 1h48
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 6
Date de sortie en France 01/03/1961
Thème(s)
Simenon (Georges)
Films politiques (Cinéma français)
Audiard (Michel)
Pétanque et jeux de boule (tous pays confondus)
Milieu rural (Cinéma français)
Ambulances (tous pays confondus)
Représentant(e)s du culte (Cinéma français)
Réalisateur(s)
VERNEUIL Henri
Chef(s) Opérateur(s)
PAGE Louis
Musique
JARRE Maurice
Renseignements complémentaires
Scénario : Henri Verneuil
et Michel Audiard .....
d'après le roman de Georges Simenon
Dialogues : Michel Audiard
Montage : Jean Desagneaux

Visa d'exploitation : 23 596

Nota : Philippe March a tourné sous le nom d'Aimé de March .....
Acteurs
GABIN Jean
BLIER Bernard
ADAM Alfred
FAURE Renée
SEIGNER Louis
CREMIEUX Henri
VATTIER Robert
BALPETRE Antoine
MARTINELLI Jean
MONOD Jacques
LARQUEY Pierre
DIEUDONNE Hélène
VERNIER Claude
MARIN Jacques
CULLUM Charles
NASSIET Henri
MANSON Héléna
OZENNE Jean
ALBERT-MICHEL
DELDICK Françoise
BOUILLAUD Charles
GARY Micheline
MONCORBIER Pierre-Jacques
FALLEC Gerard
BARRY Christiane
PREVILLE Gisèle
MANSART Marie
ARBESSIER Louis
NASTORG Michel
MAGUELON Pierre
BERTHIER René
VAN DOUDE Roger
STEPHAN Aram
DALIBERT André
GOBIN Gabriel
DORLEAC Maurice
MARCO Raoul
DEGRAVE Jean
GENEVOIS Emile
BERRI Robert
JUILLARD Jean
MUSSON Bernard
CHARVEY Marcel
BAYARD Charles
NASIL Maurice
MARCH Philippe
PHILIP André
SIMONO Albert
ARCANEL Yves
HUBERT Georges
BERGER Jacques
MICHAUD Jean
COTE Henri
ADET Georges
COLIN Amy
LECUYER Roger
Résumé

Jean Gabin alias Emile Beaufort est un ancien président du Conseil, aujourd'hui à la retraite, qui passe son temps loin de la capitale et de la politique, à dicter ses mémoires à sa dévouée secrétaire, la fidèle et serviable mademoiselle Milleran. La visite du Premier Ministre britannique va réveiller une vieille et sourde inimitié à l'égard de son ancien chef de Cabinet, le fourbe Philippe Chalamont, qui brigue à son tour désormais le poste suprême. Sans être spécialement rancunier, mais encore moins oublieux, Beaufort se souvient des deux graves incidents liés au sombre individu : l'annonce indue et inopportune d'une dévaluation qui causa d'énormes pertes au Trésor Français et une agressive opposition frontale à la création des Etats-Unis d'Europe qui provoqua la démission de Beaufort. Et cette fois-ci notre haut pensionné de la Nation va tout faire pour empêcher la pernicieuse nomination de Chalamont...

>>> Profondément ennuyeux comme une triste femme sans humour et sans âme, insupportable et fadasse comme un excellent repas sans vin, fastidieux et lourdingue comme une histoire sans début ni fin. Avec pour résultat, une indigestion carabinée d'insatisfactions et de désagréments cinématographiques...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cinématographe numéro 81
- Saison Cinématographique 1961
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 57
- Image et Son numéros 140/141,359,376
- Télérama numéro 2205
Critiques (Public)
Un film génial sur le milieu politique et qui n' a pas vieilli. Au moins une scène d'anthologie: les adieux à la chambre des députés. Un grand Audiard avec un grand Gabin, mais qui ne parle pas aux cons (ça les instruit)

Même démagogique, un film peut être sauvé par ses acteurs. Bernard Blier est excellent et Renée Faure s'en sort toujours avec finesse.

Un film intemporel faussement endormi, voyageant incognito dans l'histoire par un passage emblématique, toujours prêt à renaitre consistant à ramoner, violemment dans un hémicycle ou ailleurs une classe politique vieillissante, ronronnant dans ses abus. Le président Beaufort (Beau, fort) court-circuite dans la détermination les excès de Politiciens austères et barbus, parant par une riposte aussi pédante que détachée les boulets rouges courageux d'un dénonciateur transcendé. Un moment noble et majestueux de la part d'un esprit enflammé au soir de sa vie, n'étant pas le serviteur quotidien d'un système carriériste privant la plupart des composants d'une classe politique corrompue, d'une véritable vision de l'autre et de ses espérances n'étant au fil du temps que des illusions. JIPI