UMBERTO D. - 1951

Titre VF UMBERTO D.
Titre VO Umberto D
Année de réalisation 1951
Nationalité Italie
Durée 1h20
Genre DRAME
Notation 18
Date de sortie en France 10/10/1952
Thème(s)
Suicide (Cinéma italien)
3e âge (Cinéma italien)
Néo-réalisme ( italien)
Chiens (Cinéma italien)
Zavattini (Césare)
Fourmis (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
DE SICA Vittorio
Chef(s) Opérateur(s)
ALDO G. R.
Musique
CICOGNINI Alessandro
Renseignements complémentaires
Scénario : Cesare Zavattini
Adaptation : Vittorio de Sica
et Cesare Zavattini .....
Acteurs
BATTISTI Carlo
CASILIO Maria-Pia
GENNARI Lina
CAROTENUTO Memmo
SIMOVA Ileana
BARBIERI Alberto A.
REA Elena
MAGGIORANI Lamberto
FERRI Riccardo
CAMPAGNOLA Pasquale
Résumé

La dramatique histoire d'un vieil homme solitaire et pauvre, un certain Umberto Domenica Ferrari, qui arrive fort difficilement à survivre quotidiennement et va se résoudre au suicide, en compagnie de son chien Flac. Sa longue et lente dérive dans une misère sans issue s'accompagne de quelques vains sursauts de dignité, vendant ses quelques livres, sa montre, afin de ne pas sombrer définitivement...

>>> Une oeuvre phare du cinéma néo-réaliste italien, ce film incontournable et puissamment exemplaire reste un grand moment du Septième Art...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télé-Ciné numéro 38
- Fiche Vox numéro 77
- Analyse dans Agel : Vittorio de Sica
- Analyse dans Bazin Tome IV
- Télérama numéro 795
- Avant-Scène numéro 246
Critiques (Public)
19,5/20 : Chef-d'oeuvre type des bégaiements de l'histoire. De néo-réaliste à misérabiliste il n'y a qu'un pas en 2014 où l'on peut toujours dégainer de rassurants slogans "il y a toujours eu des riches et des pauvres ", "c'est là une minorité" ou mieux encore, "ils l'ont bien voulu" ! Au démarrage, des retraites versées en retard, une manifestation dispersée par un genre de voiture-bélier des forces de l'ordre ! Dégradation des moeurs, radicalisation des comportements, le retour maître-esclave comme allant de soi. Peu d'individus encore sains, tous à profils bas, très lucides au bord de l'asphyxie. Les pires représentations de l'imaginaire collectif à l'honneur. Il faut être de marbre pour s'abstenir de parallèles contemporains plus le film se déploie... Avec une économie de mots, des gros plans expressifs comme au sortir du cinéma muet, Vittorio de Sica martèle, "voilà les politiques austères" ! Italie des années Cinquante en noir et blanc hier, Grèce et autres cibles potentielles d'aujourd'hui. Attention au vide et aux trains ! Un film qui fait adorer les petits chiens, surtout ceux de race imprécise. L.Ventriloque