LES COQUELICOTS - 1935

Titre VF LES COQUELICOTS
Titre VO Gubijinso
Année de réalisation 1935
Nationalité Japon
Durée 1h36
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France
Thème(s)
Trains et gares (Cinéma japonais)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Feux d'artifice (tous pays confondus)
Relations entre père et fille(s) (Autres pays)
Réalisateur(s)
MIZOGUCHI Kenji
Chef(s) Opérateur(s)
MIKI Minoru
Musique
TAKAGI Koichi
Renseignements complémentaires
Scénario : Daisuke Ito
et Haruo Tagayanaki .....
d'après un roman de Soseki Natsume
Produit par Daichi Eiga

Distribution DVD : carlotta films

Nota : la copie DVD ne dure que 67 minutes .....
Acteurs
NATSUKAWA Daijiro
TSUKIDA Ichiro
TAKEDA Kazuyoshi
OKURA Chiyoko
MIYAKE Kuniko
NIJYO Ayako
TERASHIMA Mitsugu
NEGISHI Tôichirô
IWATA Yûkichi
UMEMURA Yôko
KOIZUMI Kasuke
Résumé

Délicate jeune fille pleine de pudeur et de sensibilité, la jeune Sayoko est depuis longtemps amoureuse d'Ono, son frère adoptif, étudiant actuellement à Tokyo, que son père Inoue avait recueilli adolescent vagabond et que ce dernier verrait effectivement bien comme époux de sa douce progéniture. Mais le garçon, instable et faible, se laisse attirer par la séduisante Fujio, promise à un certain Hajime, futur diplomate, à laquelle notre garçon donne des cours particuliers, en efficace et convaincant précepteur. Alors qu'Inoue, désormais à la retraite de son sacerdoce d'enseignant, et Sayoko décident de quitter Kyoto, pour la capitale, afin de se rapprocher du futur gendre, le jeune garçon se sent de plus en plus souvent tiraillé par ses lourdes contradictions affectives. Et en acceptant en cadeau la montre paternelle que Fujio lui offre en cadeau de fiançailles, il s'enfonce progressivement dans une pénible et culpabilisante duplicité qui le pousse à envoyer Asaï, un ami étudiant, auprès de son père adoptif et de sa promise, pour faire part de son renoncement, prétextant des études encore inachevées...

>>> Avec une constante et louable sagacité, Kenji Mizoguchi dénonce à nouveau la pénible condition féminine, dans un Japon toujours aussi peu évolué dans ses rapports avec le sexe dit faible, ne se privant jamais de présenter l'homme comme un être malingre, peu fiable, oscillant entre une veulerie mal assumée, un ridicule pitoyable et une pathologique tergiversation tout juste digne d'un banal adolescent en pleine crise pubertaire. Une oeuvre de jeunesse du grand réalisateur nippon, longtemps invisible, qui sous-entend avec bonheur les incontournables chefs-d'oeuvre à venir...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéro 212
- Saison Cinématographique 1993
- Mensuel du Cinéma numéro 11
- Positif numéro 396
- Jeune Cinéma numéro 228
- Télérama numéro HS mai 1994
- Positif numéro 190
Critiques (Public)