A Saint-Blaise-de-la-Mer, en pleine période estivale. Alors qu'une fête de charité est organisée dans un des salons du Casino avec une prestation chantée de l'affable comtesse Laure Maresco, dans une vaste salle de jeu, son amant, Jacques Prémont-Solène, fils d'un fameux constructeur automobile, vient encore de perdre une importante somme d'argent, en fait la recette de la caisse de bienfaisance que sa bien-aimée lui avait négligemment confiée. Désespéré, notre joueur compulsif songe à se suicider et finalement, sur les injonctions de sa maîtresse qui lui promet de régler l'affaire, retourne à Paris, chez son père. Ce dernier, excédé par les frasques de son fils, répercutées par certains journaux, l'envoie aux States pour s'aguerrir et se stabiliser. Pendant ce temps, Laure qui refuse l'aide libidineuse d'un de ses admirateurs, l'obséquieux baron de Curgis, assume entièrement la responsabilité de la disparition de l'argent récolté lors de la fameuse soirée. Commence une période difficile pour la jeune femme, de plus enceinte des œuvres de son ancien amant dont elle n'aura plus de nouvelles durant de longues années, jusqu'à ce jour mémorable, où venu à Paris pour affaires, Jacques Prémont-Solène, devenu un riche hommes d'affaires, revoit son ancienne maîtresse, lors d'une prestation chantée au huppé Cercle International. Ce qu'il ignore encore, c'est sa lointaine paternité d'un garçon qui comme lui jadis, souffre aussi d'une inexorable addiction au jeu, plus spécifiquement au baccarat...
>>> Considérée à tort par la polémiste clique des avant-gardistes comme une œuvre commerciale, ce mélodrame "grand public" permet au réalisateur de peaufiner sa recherche technique et sa conception participative des éléments du décor pour influencer le déroulement et la perception de la dramaturgie en question...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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