PRESSURE POINT - 1962

Titre VF PRESSURE POINT
Titre VO Pressure point
Année de réalisation 1962
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h43
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 27/04/1966
Thème(s)
Racisme (Cinéma américain)
Psy(chologue-chiatre) (Cinéma américain)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma américain)
Antisémitisme
Bouchers / Charcutiers
Eléphants
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Milieu médical (Cinéma américain)
Arc de Triomphe (Paris)
Nazisme (Cinéma américain)
Prisons (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
CORNFIELD Hubert
Chef(s) Opérateur(s)
HALLER Ernest
Musique
GOLD Ernest
Renseignements complémentaires
Scénario : Hubert Cornfield
et S. Lee Pogostin .....
d'après une histoire de Robert M. Lindner
Distribution : United Artists
Produit par Stanley Kramer
Acteurs
POITIER Sidney
FALK Peter
GORDON Barry
ANDERSON James
DARIN Bobby
REID Carl Benton
MUNDAY Mary
CAINE Howard
BARTON Anne
VICKERS Yvette
HOYT Clegg
BAKALYAN Richard
PATRICK Butch
GEIGER Leonard
GREEN Gilbert
LORING Lynn
LAIDLAW Ethan
MARSH Tiger Joe
MAXWELL Frank
MURDOCK George
O'BRIEN William H.
PERKINS Gil
RUDIN Herman
WILSON Harry
Résumé

Un jeune aliéniste blanc vient s'entretenir avec son supérieur, un brillant collègue noir, directeur d'une clinique de soins psychiatriques, avec la ferme intention de se voir dessaisi du dossier d'un malade, trop perturbé par sa lancinante agressivité et son racisme intolérant. Son responsable l'invite à écouter un cas similaire qu'il a connu, il y a une vingtaine d'années, concernant un patient détenu pour conduite séditieuse, profondément raciste, antisémite et fasciste, pétri d'une solide idéologie néonazie...
L'homme en question, particulièrement perturbé par une enfance désastreuse, entre un père boucher, d'une régulière brutalité et d'un alcoolisme acrimonieux et une mère maladive, en permanence démissionnaire, a vécu une jeunesse détériorée durant laquelle il s'est inventé un jeune compagnon de jeu souffre-douleur et larbin, puis quittant définitivement sa lamentable famille à l'âge de quinze ans, pour lentement s'enfoncer dans une médiocrité relationnelle, entouré de gens de son espèce qui vivotent et végètent dans une petitesse méchante, rendant responsable de cette pauvreté, les autres, essentiellement les Noirs et les Juifs. Et c'est tout naturellement qu'on le retrouve inscrit au parti nazi américain et son idéologie radicale et nauséeuse, après avoir été considéré par un notable juif de la région, comme indigne de fréquenter sa fille. Ces révélations, tout d'abord hésitantes et parcimonieuses, auront comme conséquence de l'apaiser de ses insomnies et de certains cauchemars récurrents. C'est ainsi qu'un précaire équilibre comportemental fait accréditer par le comité médical, une possible prochaine libération que notre psychiatre refuse de signer, jugeant le patient toujours dangereux, malgré ses airs apaisés et enjoués. Devant ce choix collégial auquel il ne donnera pas son aval, le médecin sera a deux doigts de donner sa démission pour ce qu'il considère à tort comme un échec personnel et professionnel...

>>> Une magistrale composition de Bobby Darin, inquiétant et dérangé à souhait, face à la magistrale interprétation d'un Sidney Poitier toujours aussi imposant et séduisant, dans une œuvre d'une parfaite maîtrise, à la réalisation souvent efficace et originale...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Télé-Ciné numéro 129
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1965
- Jeune Cinéma numéro 9
- Cahiers du Cinéma numéro 180
Critiques (Public)