Le vieux Chu est l'un des plus grands chefs cuisiniers de Taïpei. Depuis la mort de sa femme, il élève seul ses trois filles, maintenant adultes et toujours célibataires. S'il a perdu son odorat, il continue de plus belle à nourrir et dorloter sa petite famille, ses voisines et une veuve des plus encombrantes...
>>> Une succulente friandise que ce film charmant et plein d'allant ! Les coups de théâtre se multiplient pour notre plus grand plaisir et le portrait du grand chef est subtil. Si ce n'est pas un festin, c'est un repas de choix...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Film Français numéros 2505-2526
- Mensuel du Cinéma numéro 18
- Première numéro 211
- Studio numéro 91
- Cahiers du Cinéma numéro 484
- Télérama numéro 2334
- Nouvel Observateur numéro 1561
- Le Point numéro 1150
- Le Monde des 15 mai et 6 octobre 1994
- Libération des 14 mai et 8 septembre 1994
- Repérages numéro 53
Critiques (Public)
J'ai acheté ce DVD en pensant qu'il s'agissait d'un film dont j'avais vu un extrait à la TV qui m'avait plu. En regardant ce film "Salé, sucré" avant hier soir, je me suis vite rendu compte qu'il ne s'agissait pas du film que je pensais. Pourtant, je n'ai pas regretté mon achat. Ang Lee le réalisateur (plébiscité aujourd'hui pour "Le secret de Brokeback Mountain") livre là une comédie made in Taiwan magnifique. Je suis passé par tous les états d'âme, sourire, amertume, rire franc... mélancolie... en suivant les tribulations de "Maître Chu" papa poule cuisinier et de ses trois filles dans un "Taipei" contemporain. Tous ces personnages apparaissent tour à tour sympathiques, amusants, énervants, puis à nouveau sympathiques... mais toujours tellement attendrissants. Ang Lee nous offre là un film gastronomique au sens propre comme au figuré. Lorsqu'il filme le personnage central préparant et faisant mijoter ses plats, les saveurs culinaires semblent traverser l'écran pour venir chatouiller nos papilles gustatives et nous mettre en appétit. Ce film sorti en 1994 est à mon sens un petit monument de cinéma, un délice pour un grand moment de plaisir... et Ang Lee marquait déjà le monde du 7eme art de son empreinte de futur géant.
Pierre Troestler
Une beau film plein d'humanité et de surprises comme sait si bien les faire Ang Lee. Je me demande si la société (classe moyenne supérieure chinoise de Taiwan) dans laquelle il nous introduit si bien, correspond à une réalité ou à une sorte de "world society" fantasmée.
