L'AMI DE MON AMIE - 1987

Titre VF L'AMI DE MON AMIE
Titre VO
Année de réalisation 1987
Nationalité France
Durée 1h42
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 26/08/1987
Thème(s)
Bains et piscines (tous pays confondus)
Tour Eiffel (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ROHMER Eric
Chef(s) Opérateur(s)
LUTIC Bernard
Musique
VALERO Jean-Louis
Renseignements complémentaires
Scénario : Eric Rohmer
Produit par Margaret Menegoz
Distribution : AAA

Visa d'exploitation : 62 002

Nota : sixième et dernier film de la série "Comédies et proverbes" .....

Proverbe : "Les amis de mes amis sont mes amis" .....
Acteurs
CHAULET Emmanuelle
RENOIR Sophie
GENDRON François-Eric
VIELLARD Eric
MEURY Anne-Laure
ROUYER Philippe
Résumé

Blanche, une jeune femme, travaille depuis peu à la mairie de Cergy-Pontoise, ville nouvelle où elle vient récemment d'emménager. Elle fait un jour la connaissance de Lea avec qui elle se lie d'amitié. Les deux jeunes filles rencontrent Alexandre, un charmant ingénieur, à la piscine. Blanche jette son dévolu sur lui, sans grand succès. Peu après, alors que Léa est en vacances, Blanche se rapproche du petit ami de cette dernière, le séduisant Fabien. Mais elle croit toujours être éprise d'Alexandre...

>>> Sixième et dernier opus de l'incontournable série des "Comédies et Proverbes" de l'incomparable Eric Rohmer. Un réel et savoureux plaisir de cinéma...

Bibliographie
- Avant-Scène numéro 366
- Première numéro 319
- Studio numéro 6
- Première numéro 125
- Cahiers du cinéma numéro 399
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 319
- Revue du Cinéma numéro 430
- Télérama numéro 1963
- Nouvel Observateur (21/08/87)
- Libération (26/08/87)
- Le Monde (29/08/87)
- La Quinzaine Littéraire numéro 493
- Cinéma numéro 407
Critiques (Public)
Il y a l'idiote (Emmanuelle Chaulet, dans un rôle qui irait comme un gant à Marie Rivière), la menteuse (Sophie Renoir, charme et futilité), l'indépendante (la merveilleuse Anne-Laure Meury), les mecs (de service) et Cergy-Pontoise. En fait, le film est une pub pour Cergy-Pontoise et pour les villes nouvelles en général. C'est aussi son principal attrait et intérêt : un tel environnement (ou paysage urbain) est un décor de cinéma (et un témoignage d'époque) trop rarement utilisé. Quant aux personnages (et à "l'intrigue"), on assiste aux chassés-croisés et aux bavardages habituels de Rohmer. La caméra est devenue plus baladeuse, cependant : plans de coupe du public bigarré de la piscine, comme dans LE RAYON VERT celui de la plage. A part cela, il n'y a rien de neuf, c'est tantôt charmant, tantôt navrant, on mélange les couleurs comme les couples. Le jeu des tee-shirts vert et bleu dans la dernière scène entre les quatre est à ce point évocatrice. Comme à chaque fois, on peut se demander si le regard de Rohmer est de pure cruauté (auquel cas ses personnages ne seraient que pantins de démonstration du Ridicule) ou s'il adhère réellement au discours de ses personnages, auquel cas la mièvrerie ne serait plus l'objet du message, mais le message lui-même. (ELIE ELIE)