BLADE RUNNER - 1982

Titre VF BLADE RUNNER
Titre VO Blade runner
Année de réalisation 1982
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h56
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 15
Date de sortie en France 15/09/1982
Thème(s)
Films cultes
Poumon d'acier (tous pays confondus)
Androïdes / Cyborgs
Films tournés avec une ou plusieurs fins différentes (tous pays confondus)
Dick (Philip Kindred)
Licornes (tous pays confondus)
Microscopes
Réalisateur(s)
SCOTT Ridley
Chef(s) Opérateur(s)
CRONENWETH Jordan
Musique
PAPATHANASSIOU Vangelis
Renseignements complémentaires
Scénario : Hampton Fancher
et D. Peploe .....
d'après le roman de Philip K. Dick :
"Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?"
Douglas Trumbull a collaboré aux
effets spéciaux .....
Distribution : Warner - Columbia

Visa d'exploitation : 56 146

Nota :

- Nous préférons bien sûr la version "director'cut" de 1992 parmi les six différentes versions actuellement existantes .....

- Il existe une version avec une fin alternative .....
Acteurs
FORD Harrison
HAUER Rutger
YOUNG Sean
OLMOS Edward James
WALSH M. Emmet
HANNAH Daryl
SANDERSON William
CASSIDY Joanna
TURKEL Joe
HONG James
GORCEY Leo (junior)
JAMES Brion
PAULL Morgan
THOMPSON Kevin
HINE Kelly
ALLEN John Edward
PIKE Hy
HIROSHIGE Kimiro
OKAZAKI Robert
DE MIRJIAN Carolyn
KNAPP Charles
HUTCHINSON Thomas
HESKY Sharon
MASCARI Rose
RHEE Susan
OKAZAKI Jirô
KIMURI Hiroko
WONG Kai
WONG Kit
POPE Steve
REITER Robert
BICKEL Ray
BRADY Janet
CARTER Diane
HALTY James M.
Résumé

Nous sommes en 2019, à Los Angeles. A cette époque, la robotique est totalement maîtrisée et les hommes ont mis au point des "répliquants" à l'allure humaine. Ces robots, qui ont une durée de vie de quatre ans maximum, sont utilisés pour la conquête de l'espace ou pour les besognes ingrates que les hommes ne veulent plus assurer. Une équipe spéciale de policiers est créée pour éliminer certains de ces robots rebelles. Ces policiers sont surnommés les "Blade Runners". Le dénommé Deckard en est le meilleur. Sa tâche ne sera pas facile face à ces "sur-êtres" électroniques...

>>> Ce n'est pas un chef-d'oeuvre incontournable, inoubliable, mais effectivement une date dans l'histoire du cinéma de science-fiction...

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1983
- Mensuel du Cinéma numéro 1
- Studio numéros 69-70
- Cahiers du Cinéma numéro 339
- Télérama numéros 1706-2239-2313
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Mad Movies numéro 24
- Ecran Fantastique numéro 26
Critiques (Public)
Tout comme dans "Legend", Scott a su faire passer l'émotion par la finesse de sa mise en scène, par sa force imaginative incroyable... "Blade Runner" est un film mémorable, superbe dans sa construction, dans son interprétation (Sean Young est réellement le pilier émotionnel du film) bref un film à voir de toute urgence... L.K.

Ce qui ne m'apparaissait qu'un polar futuriste et un peu névrose est devenu sur l'écran géant un monument de s-f. D'abord parce que le style de Ridley Scott est avant tout visuel, et que le cinéma est sa seule dimension. Ensuite, parce que débarrassé des lourdeurs imposées par la major pour le rendre visible au public us, il ressort grandi et l'aspect poétique en est ravivé. On peut dès lors pardonner à Scott son décevant "1492", et le remercier pour cette "édition spéciale" qui n'est en fait que la seule version authentique de ce chef-d'oeuvre. H.G.LEE.

Alors là, chapeau Mister Scott. La version de 1982 ne me plaisait qu'à moitié, alors que « Blade runner'92 » est vraiment un chef-d'oeuvre qui nous fait vite oublier les merdes précédemment commises tel "1492" ou "Thelma et Louise"(quel navet!!) A quand les versions intégrales de chef-d'oeuvre comme « Zombie » de Romero ou « The biggest movie ever made » t2... THOMAS

Ridley Scott est connu du grand public pour ses "Aliens" (le premier et meilleur) ses polars sophistiqués et ses fresques gothiques. "Blade Runner" est tout simplement le meilleur polar de science-fiction de ces dix dernières années. Ambiance glauque et cyber punk, rythme effréné (avec de mémorables envolées lyriques, voir la fin ...) tout concourt à faire de ce film, la onzième merveille du monde (avec "Nikita", "Les affranchis" et "Le parrain") Si vous ne l'avez pas encore vu (honte à vous), procurez-vous, sans plus attendre la k7 de la version inédite. Et que çà saute, non mais .....

"J'ai vu tant de choses que vous humains ne pourriez pas croire. J'ai vu de grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir". La nuit et les averses incessantes sont les dominantes de ce film culte, permettant à la technologie de cloner un simulacre d’homme en un vulgaire outil de travail corvéable à merci. Soudainement une perception interne donne l’envie de vivre à des pestiférés pourvus d’une conscience nouvelle, demandant un bonus existentiel. L’amalgame avec l’indifférence de nos sociétés envers une certaine catégorie de nos exécutants est perceptible dans la quête désespérée de ces répliquants, refusant d’être obsolètes après quelques années d’un labeur immonde. "Blade Runner" est une œuvre humaine, émouvante sur le sacrifice d’une certaine condition humaine obscure, endurante, robotisée condamnée aux taches dégradantes, vivant dans la peur constante d’être éliminée après trois ans de vie offerte à la production. L'opus est lancinant, sa lenteur permet de s’attarder sur des visages d'androïdes traqués, aux propos poétiques, alternant pouvoir et crainte, dans un contexte futuriste privé d’une luminosité naturelle, remplacée par un immense rayonnement artificiel. Sous une pluie battante des néons gigantesques étouffent une population hétéroclite annexée à la nourriture asiatique, cloitrée dans d’immenses demeures curieusement vides, pendant que des concepteurs vivent hyper protégés au sommet d’édifices pyramidaux. Tout cela ressemble de plus en plus à notre quotidien ,basé sur le service et la restauration rapide, faisant de nos contemporains dépendant de ces nouvelles disciplines, des esclaves modernes dont le seul privilège est une espérance de vie plus longue que ces androïdes désespérés. JIPI

Un polar ruisselant dont l'environnement foisonnant convainc encore aujourd'hui en 2017.