DIEU NE CROIT PLUS EN NOUS - 1981

Titre VF DIEU NE CROIT PLUS EN NOUS
Titre VO An uns glaubt Gott nicht mehr
Année de réalisation 1981
Nationalité Autriche
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 18/02/1987
Thème(s)
Cinéma autrichien (ORIGINE)
Nazisme (Autres pays)
Juifs (Cinéma autrichien)
Réalisateur(s)
CORTI Axel
Chef(s) Opérateur(s)
TREU Wolfgang
Musique
SCHUBERT Franz
Renseignements complémentaires
Scénario : Georg Stefan Troller
Produit par Kurt Kodal .....
Distribution : Lasa Films

Nota : Première partie de la trilogie "Vienne pour mémoire" .....
Acteurs
PETRITSCH Barbara
SILBERSCHNEIDER Johannes
MULIAR Fritz
MUELLER-STAHL Armin
SCHILDKRAUT Eric
JESCHEK Bernd
CORTEN Georg
ELIAS Buddy
MARISCHKA Georg
SIEGL Dietrich
MEJSTRIK Kurt
Résumé
1938. Ferry, un adolescent viennois juif dont le père a été assassiné par les nazis, quittent l'Autriche en compagnie de Gandhi, un goy allemand opposé à Hitler, et d'autres camarades dans la même situation que lui. Ils émigrent à Prague dont ils doivent, également, bientôt fuir. Ils vont alors à Paris .....
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1987
Critiques (Public)
18/20 : Permet de constater les comportements des populations de 1939-1940 en Autriche, en Tchécoslovaquie (Prague) et en France (à Paris, à Marseille). Il faut deviner que ça se passe sous Pétain, début des camps français (St-Just), panique aux bureaux de contrôle des papiers. Repli collectif sur le chacun pour soi, sauve-qui-peut (mais aussi entraide par moments, compassion et, inévitablement l'éros français, sous une forme fugace qui ne manque pas de charme !). Règne de l'arbitraire. La permission tacite d'importuner, voire de carrément torturer, prendre les biens des cibles sans qu'elles aient voix au chapitre. On passe du système D à la pulsion de charger une catégorie afin d'évacuer son trop-plein. L'émergence d'un représentant de la furie collective. Le film en noir et blanc est romancé ce qu'il faut. Traversé d'images d'archives rendant plus perceptible encore la montée du fléau. L'instant de ce couvercle qui finit par sauter. Les quelques éclairs de fraternité font contraste avec le sauve-qui-peut, la panique de ces "pas comme la majorité" qui finissent par endosser une culpabilité imaginaire. Autre aspect occulté par nos cours d'histoire à l'école... Se croire épargné comme le jeune romantique, traumatisé mais encore en devenir. Beau et effrayant, la musique en accord parfait avec ce qu'on voit. Déjà un peu touffu par moments. Le pire de la Seconde Guerre, notre passé européen. Curieux, à notre époque de récession économique comme l'on se sent en terrain familier ! L.Ventriloque