Scénario : Michel Audiard,
Jean Delannoy et Rodolphe-Maurice Arlaud .....
d'après l'oeuvre de Georges Simenon
Décors : René Renoux
Montage : Henri Taverna
Dialogues : Michel Audiard
Distribution : Rank
Plusieurs crimes mystérieux sont commis aux alentours de la célèbre place des Vosges à Paris, ayant tous comme victimes des femmes seules. Le non moins célèbre inspecteur Maigret de la Police Judiciaire de la capitale va tenter d'éclaircir la ténébreuse affaire. L'assassin, un être orgueilleux et fort imbu de sa personne, certainement profondément traumatisé par la gent féminine, échappe tout d'abord de peu au piège tendu par le subtil pandore du Quai des Orfèvres, lors d'une fausse reconstitution. C'est grâce à la sagacité de l'inspecteur Lagrume, ayant suivi discrètement une jeune femme, Yvonne Maurin, au comportement inquiet et plutôt étrange, que peu à peu les policiers vont remonter la piste de l'insaisissable psychopathe qui semble fort bien connaître le quartier où sont perpétrés les forfaits...
- Ecrans de France numéro 184
- Télé-Ciné numéro 74
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
La perfection dans le classissime.
Le Paris décrit sous une chaleur accablante avec ses ruelles que l'on découvre avec stupeur et émotion est un document unique.
Ne boudons pas notre plaisir : L'intrigue se tient, le décor rappelle même des souvenirs qu'ont a pas connus et l'interprétation est dans ce qu'elle a fait de mieux dans les années 50, tous rôles confondus plus vrais que nature : On ouvre une porte, on tombe sur Denise Clair en concierge, un étal de boucherie : Jean-Louis Legoff, un inspecteur enrhumé : Olivier Hussenot...
Une femme qui va se faire trucider : silhouette dessinée en deux plans et c'est Dominique Davray... Et tous les rôles sont dans le même acabit : on y croit. Et outre, l'interprétation carrée de Jean Gabin face à une Annie Girardot presque débutante et débordante de personnalité, un Jean Desailly, sorti de sa série de fades jeunes premiers, impressionnant. La scène où il est interrogé par Gabin est inoubliable. Il interprète avec beaucoup de modernité un psychopate (personnage nouveau à l'époque)couvé par sa mère (Lucienne Bogaërt, tout un programme). Desailly trouve ici avec "La peau douce" sont meilleur rôle. 
AXEL.