- Prix Spécial du Jury, Festival de Mar del Plata 1967 .....
- Pour Zdenek Stepanek, uniquement la voix (narrateur) .....
STRUCTURE CHAPITREE DU FILM :
Première partie : le comte Straba
"A propos des fils du seigneur Bouc, maître du comté de Rohacek, à la chasse sur la voie royale et comment leur voisin en tira profit, et qui s'en sortit sain et sauf par le miracle du Saint-Esprit" .....
"L'histoire du Bouc, maître de Rohacek, qui avait huit fils et neuf filles et ce que provoqua le prisonnier destiné à l'évêché de Henau" .....
"A Boleslav, l'entente conclut entre le seigneur Bouc, maître du comté de Rohacek, et le capitaine du Roi, ancien marchand appelé Pivo, car il avait brassé de la bière" .....
"Les habitants d'Oboriste assistent à la venue de leur voisin, et comment la fille du seigneur Lazar perçoit le monde" .....
"Le repli du seigneur Bouc, maître du comté de Rohacek, et les intentions de ses fils et d'Alexandra sa fille" .....
"Une expédition qui finit par un enterrement, la mort inutile du chevalier Sovicka, abattu par les fils du seigneur Bouc, avant son arrivée à Oboriste, et que l'on enterra sur les terres du Comté de Rohacek" .....
"Débarrassé du voisin que le capitaine pourchassait à travers les bois, monseigneur Lazare marie sa fille sans aucune dot" .....
Seconde partie : L'agneau divin
"Le moine Bernard retrouve le voleur et comment s'achèvent les bouffonneries des fils du Bouc" .....
"Le supplice de la chaîne, les réminiscences de Nicolas, réveillées par le noble amant d'Alexandra et la vengeance d'Adam le Manchot" .....
"Le dernier dîner où il en sera fini de la brebis du moine Bernard et l'heure où la mort prend le dessus" .....
"Jusqu'où l'amour a poussé l'évêque de Henau, et sur les divagations des pauvres d'esprit" .....
Nous sommes en pleine période du Moyen-Age, dans une Bohème sous la neige, théâtre impassible des perpétuels affrontements pour une vague portion de terre, une maigre rançon, une ancestrale vengeance. Un petit groupe de chevaliers allemands vient d'être décimé par une bande de brigands menée par l'intrépide Mikolas, un des fils du brutal Kozlik, surnommé seigneur Bouc, qui a fait prisonnier le jeune prince Kristian et qu'on ramène, solidement ligoté, au campement. Ce déplorable et provocateur enlèvement va entraîner la levée d'une petite troupe conduite par un capitaine du roi et réveiller les hostilités d'un seigneur voisin, le puissant Lazar, père d'une délicieuse jeune fille prénommée Marketa qu'il destine au service de Dieu. Tous les ferments d'un affrontement sans merci où se mêlent passion et violence, sont désormais posés, avec leur inéluctable dramaturgie où se mêlent étroitement l'amour et la mort...
- Positif numéro 92
- Télérama numéro 1186
- Cinéma numéros 97, 121 et 170
- Ecran 72 (numéro 9)
- Saison Cinématographique 1973
- La Revue du Cinéma numéros 221 et 265
Critiques (Public)
Comme vous l'indiquez, il faut un certain temps pour se plonger dans l'univers du film. Peut-être aussi que la réalisation, qui a duré 4 ans, s'est affinée avec le temps. Ce n'est donc vraiment que durant la dernière heure que j'ai été complétement sidéré par sa poésie sauvage, de la caméra mobile comme des nombreux éléments naturels (l'eau, la terre, les nombreux animaux...). Je le garde précieusement pour le revoir !