MARKETA LAZAROVA - 1966

Titre VF MARKETA LAZAROVA
Titre VO Marketa Lazarova
Année de réalisation 1966
Nationalité Tchécoslovaquie
Durée 2h38
Genre DRAME
Notation 18
Date de sortie en France 27/09/1972
Thème(s)
Serpents (tous pays confondus)
Représentant(e)s du culte (Cinéma tchèque)
Mariage (Autres pays)
Moyen-Age (Cinéma tchèque)
Cinéma tchèque (ORIGINE)
Ovins (tous pays confondus)
Marécages et autres bayous .....
Manchots (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
VLACIL Frantisek
Chef(s) Opérateur(s)
BATKA Bedrich
Musique
LISKA Zdenek
Renseignements complémentaires
Scénario : Frantisek Pavlicek
et Frantisek Vlacil .....
d'après le roman éponyme de Vladislav Vancura
Distribution : Etoile Distribution

Distribution DVD : Malavida

Nota :

- Prix Spécial du Jury, Festival de Mar del Plata 1967 .....  

- Pour Zdenek Stepanek, uniquement la voix (narrateur) .....

                                                            STRUCTURE CHAPITREE DU FILM : 

Première partie :  le comte Straba

"A propos des fils du seigneur Bouc, maître du comté de Rohacek, à la chasse sur la voie royale et comment leur voisin en tira profit, et qui s'en sortit sain et sauf par le miracle du Saint-Esprit" .....

"L'histoire du Bouc, maître de Rohacek, qui avait huit fils et neuf filles et ce que provoqua le prisonnier destiné à l'évêché de Henau" .....

"A Boleslav, l'entente conclut entre le seigneur Bouc, maître du comté de Rohacek, et le capitaine du Roi, ancien marchand appelé Pivo, car il avait brassé de la bière" .....

"Les habitants d'Oboriste assistent à la venue de leur voisin, et comment la fille du seigneur Lazar perçoit le monde" .....

"Le repli du seigneur Bouc, maître du comté de Rohacek, et les intentions de ses fils et d'Alexandra sa fille" .....

"Une expédition qui finit par un enterrement, la mort inutile du chevalier Sovicka, abattu par les fils du seigneur Bouc, avant son arrivée à Oboriste, et que l'on enterra sur les terres du Comté de Rohacek" .....

"Débarrassé du voisin que le capitaine pourchassait à travers les bois, monseigneur Lazare marie sa fille sans aucune dot" ..... 


Seconde partie :  L'agneau divin 

"Le moine Bernard retrouve le voleur et comment s'achèvent les bouffonneries des fils du Bouc" .....

"Le supplice de la chaîne, les réminiscences de Nicolas, réveillées par le noble amant d'Alexandra et la vengeance d'Adam le Manchot" .....

"Le dernier dîner où il en sera fini de la brebis du moine Bernard et l'heure où la mort prend le dessus" .....

"Jusqu'où l'amour a poussé l'évêque de Henau, et sur les divagations des pauvres d'esprit" .....
Acteurs
VASARYOVA Magda
VELECKY Frantisek
POLASKOVA Pavla
HARAPES Vlastimil
KEMR Josef
KOZUCH Michal
MENSIK Vladimir
POLASKOVA Pavla
ZAHOROVA Marta
STUDT Harry
PALUCH Ivan
KUTIL Zdenek
KRYZANEK Zdenek
REHOR Zdenek
CHADIMOVA Karla
MENSIK Vladimir
HEJNA Nada
SLOUP Vaclav
MOUCHA Jaroslav
VASICEK Karel
MRAZEK Martin
PAVLIKOVA Alena
LIPOVCAN Zdenek
NECHYBA Frantisek
POHAN Jan
SEVCIK Otto
Résumé

Nous sommes en pleine période du Moyen-Age, dans une Bohème sous la neige, théâtre impassible des perpétuels affrontements pour une vague portion de terre, une maigre rançon, une ancestrale vengeance. Un petit groupe de chevaliers allemands vient d'être décimé par une bande de brigands menée par l'intrépide Mikolas, un des fils du brutal Kozlik, surnommé seigneur Bouc, qui a fait prisonnier le jeune prince Kristian et qu'on ramène, solidement ligoté, au campement. Ce déplorable et provocateur enlèvement va entraîner la levée d'une petite troupe conduite par un capitaine du roi et réveiller les hostilités d'un seigneur voisin, le puissant Lazar, père d'une délicieuse jeune fille prénommée Marketa qu'il destine au service de Dieu. Tous les ferments d'un affrontement sans merci où se mêlent passion et violence, sont désormais posés, avec leur inéluctable dramaturgie où se mêlent étroitement l'amour et la mort... 

>>> Considéré par maints critiques comme le meilleur film tchèque de tous les temps, cette oeuvre monumentale et foisonnante, se présente effectivement (une fois que les personnages principaux et secondaires nous soient devenus familiers dans leur complexité historique) comme une somptueuse fresque médiévale. D'une beauté esthétique souvent renversante, d'un scrupuleux respect historique, d'une époustouflante plasticité visuelle, cette impressionnante création cinématographique, fort judicieusement scindée en différents chapitres narratifs, mérite et nécessite absolument une urgente et bienvenue seconde lecture...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéro 92
- Télérama numéro 1186
- Cinéma numéros 97, 121 et 170
- Ecran 72 (numéro 9)
- Saison Cinématographique 1973
- La Revue du Cinéma numéros 221 et 265
Critiques (Public)
Comme vous l'indiquez, il faut un certain temps pour se plonger dans l'univers du film. Peut-être aussi que la réalisation, qui a duré 4 ans, s'est affinée avec le temps. Ce n'est donc vraiment que durant la dernière heure que j'ai été complétement sidéré par sa poésie sauvage, de la caméra mobile comme des nombreux éléments naturels (l'eau, la terre, les nombreux animaux...). Je le garde précieusement pour le revoir !