A la fin du 18ème siècle, un jeune homme est obligé de quitter son village pour avoir trop courtisé la fille du maire. C'est pour lui le début d'aventures rocambolesques (espions royalistes, bohémiens mystérieux, batailles mémorables etc...) où il finira par connaître l'amour et la gloire avant de partir avec les armées napoléoniennes vers Austerlitz, avec le grade envié de Colonel d'Empire...
>>> Rien à dire, agréable et inutile, drôle et lassant, un passe-temps fort longuet...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Derrière cette petite merveille, se cache deux hommes de bien, André Hunnebelle et Jean Halain réalisateur et scénariste tout deux coiffés par la paternité d'un cinéma populaire garni de succulents bons mots saupoudrant l’itinéraire joyeux et détaché de Cadet et de Jérôme s’adaptant à l’air du temps par la gaudriole, le baluchon et un don de triple vue bien souvent utilisé dans un état second. "Quel est le nom de cette Bataille ? On vous le dira quand on l’aura gagnée". "Le peuple rêve d’avoir un chef pour avoir le plaisir de le renverser". "Depuis quand tire-t-on sur les états majors ?" "La guerre est une chose trop importante pour être confiée à des civils". "Voici une époque où la loi ne protège même plus celui qui l’a faite". Toutes ces petites perles entretiennent de bourgades en bourgades les pérégrinations de deux d’agréables lunaires dont tous les incidents de parcours ne représentent qu’un prétexte pour se défouler. L’affront fait à la belle sert de fil rouge pour dégainer la lame un peu partout, c’est bon pour le moral et la condition physique dont les beaux jours sont régulièrement entretenus par toute une faune de rencontre alimentant un parcours beaucoup plus fantaisiste que réellement méchant. Cadet est impulsif, sanguin, formaté pour le mouvement, adaptant son esprit et ses muscles au contact d’une action pleine de panache, de rebondissements et surtout de liberté. De jeunes amoureux ne tiennent pas leurs promesses, tout cela finalement n’est pas bien grave, une porte se ferme, une autre s’ouvre. La bohémienne remplace la promise. Les mots d’amour sont polygames en s’adressant toujours à ceux qui les méritent. L’aventure est dans le pré, la roulotte, le champ de bataille ou la geôle où l’on rebondit toujours dans un environnement bon enfant ou certains délires peuvent s’exprimer malgré un climat historique pesant que l’on contourne par sa désinvolture et sa joie de vivre. JIPI