FRANKENSTEIN - 1994

Titre VF FRANKENSTEIN
Titre VO Mary Shelley's Frankenstein
Année de réalisation 1994
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h08
Genre DRAME FANTASTIQUE
Notation 9
Date de sortie en France 11/01/1995
Thème(s)
Acupuncture (tous pays confondus)
Frankenstein (le docteur ou la créature)
Savants fous, médecins déments (Cinéma américain)
Epidémies (choléra)
Jambe de bois (tous pays confondus)
Icebergs
Réalisateur(s)
BRANAGH Kenneth
Chef(s) Opérateur(s)
PRATT Roger
Musique
DOYLE Patrick
Renseignements complémentaires
Scénario : Steph Lady
et Frank Darabont .....
d'après le roman de Mary Shelley
Décors : Tim Harvey .....
Effets spéciaux : Daniel Parker
Distribution : Columbia TriStar
Produit par Francis Ford Coppola,
James V. Hart et John Veitch .....

Visa d'exploitation : 87 014
Acteurs
BRANAGH Kenneth
HULCE Tom
DE NIRO Robert
BONHAM-CARTER Helena
QUINN Aidan
HOLM Ian
BRIERS Richard
CLEESE John
HARDY Robert
LUNGHI Cherie
IMRIE Celia
MAC DOWELL Trevyn
HORAN Gerard
HADFIELD Mark
ROTH Joanna
HANAU Sasha
ENGLAND Joseph
BELL Alfred
CLIFFORD Richard
ASPREY George
SMITH Ryan
WYN-DAVIES Charles
JENNINGS Rory
FIELD Susan
TAYLOR GORDON Hannah
YUILL Jimmy
BARNES Chris
WRIGHT Tommy
GREGORY Paul
LLOYD Robin
LOUGHRIDGE Graham
HINES Robert
PRENDERGAST Shaun
KENNEDY David
HOLLIS Chris
LOWE Alex
COX Simon
JAMES Lonnie
GALLOWAY Jenny
BONNEVILLE Hugh
JONFIELD Peter
JEWESBURY Edward
REDMOND Siobhan
MORGAN Francine
LONG Sue
WRIGHT Angus
GOULD Michael
GOLD Max
REYNOLDS Abigail
INMAN Mark
SCHOFIELD Meriel
FRESSON Theresa
APPLETON Dudi
CROWTHER Graeme
MAC CABE Sean
EDDON Tracey
CRONNELLY David
EDGELL Jamie
FORESTAL Terry
JENNINGS Paul
LAWRENCE Tim
PETRIDES Andreas
POWELL Gary
SHEWARD Lee
SOUTHWORTH Mark
CUTTALL Christina
CRANE Simon
RIPLEY Fay
Résumé

En Suisse, à la fin du 18eme siècle, le jeune Victor Frankenstein, follement passionné de sciences, se destine depuis fort longtemps, tout comme son père, à une carrière dans la médecine. Arrivé à l'âge adulte, il quitte sa famille et sa tendre fiancée Elizabeth et part poursuivre ses études à la réputée université d'Ingolstast. C'est là qu'il rencontre le professeur Waldman, à qui il parle de ses expériences et de son désir prométhéen d'arriver à créer, par la force son savoir, un nouvel être humain...

>>> Nouvelle version du célèbre mythe initié par Mary Shelley dont la démesure et la grandiloquence font à la fois sa force et sa faiblesse...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1995
- Première numéro 214
- Studio numéro 94
- Cahiers du Cinéma numéro 487
- Nouvel Observateur numéro 1573
- Le Canard Enchaîné du 11/01/1995
- Le Monde du 12/01/1995
- Libération du 12/01/1995
- Film Français numéro 2539
- Télérama numéro 2348
- Le Point numéro 1165
- Positif numéro 407
Critiques (Public)
Il est vrai que l'oeuvre de Branagh fait beaucoup dans la grandiloquence. Néanmoins, le film est réussi, servi par de prestigieux comédiens -De Niro est très convaincant et parvient réellement à émouvoir-, le scénario colle parfaitement à l'oeuvre de Shelley, bref, le film est très agréable. De plus, la mise en scène de Branagh est ultra précise, décrivant ainsi à la perfection les sentiments intérieurs du créateur, dans les scènes de laboratoire. Bravo !!

Pouah ! Romantisme d'adolescent attardé, Brannagh se démasque pour ce qu'il est réellement. Fin d'une imposture et beaucoup de bruit pour rien PAQUITA MELENA

"Tu m'a donné des émotions sans me dire comment m'en servir" La science contient deux composants, l'ordre et le désordre. Le premier traverse le temps à vitesse constante, en reproduisant ses règles récurrentes, à de jeunes esprits formatés pour l'entretien d'une seule pensée. Rien ne bouge, rien ne change. Le second, intolérant et novateur, conteste la formation de ses maîtres en bouillonnant d'imagination euphorique et intuitive. Frankenstein, Phaéton solitaire et débordant d'enthousiasme, se laisse emporter par des théories ne maitrisant plus le moindre impact rationnel. On ne voit que son concept, sans s'apercevoir que celui-ci n'est qu'un boomerang programmé pour percuter en retour, un nouveau penseur galopant comme un cheval fou, sur des luminosités trompeuses. La fougue et l'état second d'un savant devenu hors contrôle, ne donne naissance qu'à un aggloméré de chair et de sang, ne correspondant pas aux critères de la vie. Le faciès est repoussant, le geste brusque, l'environnement découvert ne possède aucune similitude avec un être constitué de toute la d,sespérance humaine. Inapte aux rencontres, sa finalité ne lui montre que son atroce différence conduisant vers la vengeance, une créature carbonisée par la souffrance, laminant de reproches son créateur. Frankenstein opus gothique, aux images hallucinantes, démontre parfaitement l'inconscience d'un visionnaire sous l'emprise d'une intuition, ne conduisant qu'a la matérialisation d'une révélation violente et démoniaque, lâchée dans une nature craintive et détachée. Ceci donnant naissance à un troisième composant, s'insérant entre l'ordre et le désordre, l'ignorance. Dans certains cas, il est préférable de ne rien savoir de manière, à ne rien détruire. JIPI