Scénario : Steph Lady
et Frank Darabont .....
d'après le roman de Mary Shelley
Décors : Tim Harvey .....
Effets spéciaux : Daniel Parker
Distribution : Columbia TriStar
Produit par Francis Ford Coppola,
James V. Hart et John Veitch .....
En Suisse, à la fin du 18eme siècle, le jeune Victor Frankenstein, follement passionné de sciences, se destine depuis fort longtemps, tout comme son père, à une carrière dans la médecine. Arrivé à l'âge adulte, il quitte sa famille et sa tendre fiancée Elizabeth et part poursuivre ses études à la réputée université d'Ingolstast. C'est là qu'il rencontre le professeur Waldman, à qui il parle de ses expériences et de son désir prométhéen d'arriver à créer, par la force son savoir, un nouvel être humain...
>>> Nouvelle version du célèbre mythe initié par Mary Shelley dont la démesure et la grandiloquence font à la fois sa force et sa faiblesse...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1995
- Première numéro 214
- Studio numéro 94
- Cahiers du Cinéma numéro 487
- Nouvel Observateur numéro 1573
- Le Canard Enchaîné du 11/01/1995
- Le Monde du 12/01/1995
- Libération du 12/01/1995
- Film Français numéro 2539
- Télérama numéro 2348
- Le Point numéro 1165
- Positif numéro 407
Critiques (Public)
Il est vrai que l'oeuvre de Branagh fait beaucoup dans la grandiloquence. Néanmoins, le film est réussi, servi par de prestigieux comédiens -De Niro est très convaincant et parvient réellement à émouvoir-, le scénario colle parfaitement à l'oeuvre de Shelley, bref, le film est très agréable. De plus, la mise en scène de Branagh est ultra précise, décrivant ainsi à la perfection les sentiments intérieurs du créateur, dans les scènes de laboratoire. Bravo !!
Pouah ! Romantisme d'adolescent attardé, Brannagh se démasque pour ce qu'il est réellement. Fin d'une imposture et beaucoup de bruit pour rien PAQUITA MELENA
"Tu m'a donné des émotions sans me dire comment m'en servir"
La science contient deux composants, l'ordre et le désordre.
Le premier traverse le temps à vitesse constante, en reproduisant ses règles récurrentes, à de jeunes esprits formatés pour l'entretien d'une seule pensée. Rien ne bouge, rien ne change.
Le second, intolérant et novateur, conteste la formation de ses maîtres en bouillonnant d'imagination euphorique et intuitive.
Frankenstein, Phaéton solitaire et débordant d'enthousiasme, se laisse emporter par des théories ne maitrisant plus le moindre impact rationnel.
On ne voit que son concept, sans s'apercevoir que celui-ci n'est qu'un boomerang programmé pour percuter en retour, un nouveau penseur galopant comme un cheval fou, sur des luminosités trompeuses.
La fougue et l'état second d'un savant devenu hors contrôle, ne donne naissance qu'à un aggloméré de chair et de sang, ne correspondant pas aux critères de la vie.
Le faciès est repoussant, le geste brusque, l'environnement découvert ne possède aucune similitude avec un être constitué de toute la d,sespérance humaine.
Inapte aux rencontres, sa finalité ne lui montre que son atroce différence conduisant vers la vengeance, une créature carbonisée par la souffrance, laminant de reproches son créateur.
Frankenstein opus gothique, aux images hallucinantes, démontre parfaitement l'inconscience d'un visionnaire sous l'emprise d'une intuition, ne conduisant qu'a la matérialisation d'une révélation violente et démoniaque, lâchée dans une nature craintive et détachée.
Ceci donnant naissance à un troisième composant, s'insérant entre l'ordre et le désordre, l'ignorance. Dans certains cas, il est préférable de ne rien savoir de manière, à ne rien détruire.
JIPI