LE PLONGEON - 1968

Titre VF LE PLONGEON
Titre VO The swimmer
Autres titres VF A LA RECHERCHE DU PASSE
Autres titres VF LE NAGEUR
Autres titres VF UN HOMME A NU
Année de réalisation 1968
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h34
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 18/09/1968
Thème(s)
Naturisme
Bains et piscines (tous pays confondus)
Baby-sitters .....
Chevaux (Cinéma américain)
Chauffeurs (de maître) (tous pays confondus)
Voitures (Rolls-Royce) (tous pays confondus)
Tennis (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
PERRY Frank POLLACK Sydney
Chef(s) Opérateur(s)
NEBBIA Michael QUAID David
Musique
HAMLISCH Marvin
Renseignements complémentaires
Scénario : Eleanor Perry
d'après une histoire de John Cheever .....
Produit par Frank Perry
et Roger Lewis .....
Distribution : Columbia

Visa d'exploitation : 34 519
Acteurs
LANCASTER Burt
LANDGARD Janet
RULE Janice
BECKLEY Tony
CHAMPION Marge
CUSHMAN Nancy
FIORE Bill
GARFIELD David
HUNTER Kim
GREGORIO Rose
DRAKE Charles
HAMILTON Bernie
JAMESON House
JOYCE Jimmy
KEARNEY Michael
MAC MURRAY Richard
MINER Jan
MULDAUR Diana
OLESON Keri
RIVERS Joan
SKINNER Cornelia Otis
SWEET Dolph
TROY Louise
VAN DER VLIS Diana
CELAURO Alva
DANIELS Lisa
GERSTAD John
LANGNER Marilyn
FRANKLIN Hugh
ATTLES Joe
MASON Ray
MAC MULLEN Dennis
CHEEVER John
BRUNS Philip
Résumé

C'est chez un aimable couple du voisinage, les Westerhazy, qui semble avoir un peu trop arrosé leur soirée précédente en compagnie d'un autre couple de leurs amis, que le fringant Ned Merrill vient de faire quelques longueurs de bassin, dans leur splendide et spacieuse piscine. Accueilli fort chaleureusement par les sympathiques résidents, il lui vient l'originale idée de rentrer chez lui en passant par la dizaine de piscines qui s'échelonnent dans les superbes propriétés de ses relations amicales ou professionnelles, une sorte d'agréable et liquide enfilade de baignades qui doivent le mener jusqu'à chez lui, auprès de Lucinda sa bien-aimée épouse et ses deux adorables fillettes. Plutôt mal accueilli à l'étape suivante par la courroucée madame Hammar qui lui reproche de ne jamais avoir rendu visite à son fils Eric malade, il est le bienvenu chez Hooper dont la pétulante jeune fille, prénommée Julie lui confie son ancienne attirance, à l'époque où elle faisait office, de temps à autre, de baby-sitter pour ses enfants. Chez les Bunker, il se joint à une petite réception, avant de continuer son bout de chemin, après une longueur de piscine, pour arriver dans la propriété des Halloran, un vieux couple adepte de naturisme qui craint que Merrill vienne leur emprunter de l'argent, maintenant qu'il est au chômage. Chez les Gilmartin, il découvre un petit garçon seul et une piscine vide. La mère du gamin est partie en lune de miel en Europe et son père courtise assidument la manucure. L'arrivée dans la propriété des Biswanger, en pleine fête inaugurale (une splendide piscine couverte) et son passage sont fort mal perçus et se terminent en évidente agressivité. Et son entrée chez Shirley Abbott, une ancienne maîtresse, va réveiller bien des rancoeurs et des contrariétés. Reste le bassin des bains municipaux, avant d'accéder à sa propriété dont nous commençons à deviner quelques vérités dissimulées, pour empêcher de sombrer, maintenir les illusions et pour nier un évident effondrement...

>>> Même si Frank Perry n'est pas un grand metteur en scène, même si sa première réalisation a pu faire, quelques temps, illusion sur ses réelles capacités à maîtriser l'art cinématographique, nous sommes en présence d'une honnête production américaine dont l'originalité scénaristique nous fait oublier une besogneuse mise en scène constellée de flagrants abus de séquences floutées, pseudo-esthétiques. De plus, l'oeuvre traîne en filigrane et discrétion, une puissante dose de méchanceté et de désespérance qui, au fil de la projection, s'en vient en insistance et en puissance, nous toucher et nous étouffer, presque définitivement ...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéros 599 et 627
- Cinéma numéro 129
- Jeune Cinéma numéros 336/337
- Avant-Scène numéro 595
Critiques (Public)