John Trent, début de la quarantaine, est enfermé dans un asile psychiatrique, après une incompréhensible et fulgurante crise de démence. Désormais calmé, il raconte son histoire au médecin qui lui rend visite. Efficace inspecteur d'une compagnie d'assurances, il a été chargé par une importante maison d'édition de retrouver un certain Sutter Cane, célèbre auteur de best-sellers, genre épouvante, récemment disparu. Linda Styles, une jeune femme, l'aide dans son enquête. Tous deux débarquent bientôt à Hobbs City, ville où se situe le dernier roman de l'écrivain. Cette cité ne figure sur aucune carte et pour eux un terrible cauchemar commence...
>>> Carpenter for ever !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéro 2544
- Première numéro 215
- Studio numéro 95
- Positif numéro 409
- Cahiers du Cinéma numéro 488
- Télérama numéro 2352
- Nouvel Observateur numéro 1578
- L'Express numéro 2275
- Le Canard Enchaîné du 08/02/1995
- Le Monde du 09/02/1995
Critiques (Public)
C'est sans doute le chef-d'oeuvre de Carpenter avec « They live » et son film le plus personnel entre le réel et l'imaginaire. N'oublions pas qu'il faut prendre son oeuvre d'un seul bloc comme celle d'Hitchcock car tous ses films, ratés ou non, lui ressemblent. C'est pourquoi il faut reconnaître que John Carpenter est un des plus grands cinéastes américains contemporains, au même titre que Scorsese, Coppola, de Palma, Tim Burton, Clint Eastwood, Spielberg et Woody Allen, sans oublier Cronenberg. Et il serait temps de le reconnaître. Argento n'a jamais été reconnu comme un grand cinéaste italien. Pourtant, il l'était.Il ne faut pas aussi que cela arrive à Carpenter. Loïc Pessaud, cinéphage.