Un jeune prêtre d'obédience catholique, le père Greg, vient d'être nouvellement nommé dans une paroisse des quartiers pauvres de la cité de Liverpool. Il partage son sacerdoce avec un autre homme d'Eglise, le père Matthew, vivant ouvertement avec une femme qui partage leur logement. Notre jeune prêtre va connaître deux crises profondes qui vont considérablement perturber son existence : la découverte de son homosexualité et le dramatique secret de la confession face à la douleur d'une adolescente, victime de traumatisants rapports incestueux...
>>> Courageux, mais raté...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéro 2552
- Première numéro 218
- Studio numéro 97
- Positif numéro 411
- Cahiers du Cinéma numéro 492
- Télérama numéro 2361
- Inrock du 5/04/1995
- Nouvel Observateur numéro 1588
- L'Express numéro 2285
- Le Point numéro 1178
- Le Canard Enchaîné du 13/04/1995
- Libération des 12/04 et 19/09/1995
- Le Monde du 13/04/1995
Critiques (Public)
Courageux : oui et absolument remarquablement joué . Raté : non si raté il y avait, c'est que ce film n'atteint pas les objectifs qu'attend le spectateur. Mais c'est aussi sa plus grande réussite au lieu d'un film moralisateur, Antonia Bird a préféré tourner son film sur les êtres humains derrière les prêtres et les fidèles, un film sur la foi et non pas sur une tolérance de salon, mais une tolérance absolue et sans exception. Son seul tort s'il en est un, est de foncer tête baissée sur les piliers du clergé. C'est enfin le film le plus chrétien qui ait été fait. A voir absolument. FANCINE
Superbe à voir absolument pour pouvoir réfléchir sur la condition des prêtres de nos jours. Ce sont après tout que des hommes avec leurs forces mais aussi leurs faiblesses. Dommage qu'il faille parler de l'homosexualité pour arriver à faire croire à l'histoire. Bonne tentative tout de même... MARC
Je partage entièrement le point de
vue de .....
Le film est relativement creux :
résumer la problématique du clergé
à sa sexualité et au secret de la
confession me paraît hautement limité.
Et d'une pauvreté affligeante.
Il aurait été plus judicieux d'évoquer
l'inadéquation de l'église face aux
problèmes de société, conséquence
évidente d'une baisse de la foi et
de la vocation sacerdotale... Un prêtre
