La dramatique histoire d'un soldat allemand, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, au moment de la dislocation des dernières résistances germano-nazies. Ernst Graeber, en permission, pour trois semaines, revient du terrible Front russe dans sa ville natale qu'il découvre en ruines, mutilée par les incessants bombardements alliés. Recherchant ses parents disparus, il fait la connaissance de la jeune Elizabeth Kruse dont le père a été envoyé dans un camp de concentration. Une brève et passionnée idylle va les unir jusqu'au funeste départ d'Ernst pour son douloureux destin...
>>> Mélo bravo !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma 59 numéro 35
- Fiche Vox numéro 111
- Cahiers du Cinéma numéro 94
- Image et Son numéros 176 et 177
Critiques (Public)
Peu importe la nationalité de l’individu portant l’uniforme, ses souffrances sont les mêmes. Que ce soit dans la steppe ou sous les ruines, le soldat, qu’il soit vert de gris ou autre, subit toujours les horreurs d’un conflit en emmagasinant en fonction des contextes traversés, les atomes nécessaires nourrissant sa sensibilité ou ses angoisses. La guerre et les sentiments, la fureur et l'accalmie, le long d’un itinéraire incertain constitué de tensions permanentes. Le tout ne faisant que tourmenter le quotidien d'un combattant ou d'un permissionnaire en alternance, désorienté, incapable de savourer dans la durée l'éveil d'une passion l'éloignant momentanément des combats. Une parenthèse sensitive vécue sans retenue par un sursitaire que le destin laisse souffler quelques heures, en lui offrant avant de l’emporter l'offrande d'une nouvelle dimension, annonçant malgré son épilogue dramatique le retour du printemps JIPI