SHINING - 1980

Titre VF SHINING
Titre VO The shining
Année de réalisation 1980
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h55
Genre FANTASTIQUE
Notation 18
Date de sortie en France 16/10/1980
Thème(s)
Maisons hantées (tous pays confondus)
Ascenseurs et monte-charges
King (Stephen)
Hôtels (Cinéma américain)
Labyrinthes .....
Aéroports (et / ou) aviation civile (Cinéma américain)
Jeux (fléchettes) (tous pays confondus)
Télépathie (tous pays confondus)
Jumeaux (Cinéma américain)
Rêves et cauchemars (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
KUBRICK Stanley
Chef(s) Opérateur(s)
ALCOTT John
Musique
BARTOK Bela CARLOS Wendy
Renseignements complémentaires
Scénario : Stanley Kubrick
et Diane Johnson .....
d'après le roman de Stephen King
Produit par Stanley Kubrick
Distribution : Warner Bros

Visa d'exploitation : 53 091

Nota :

- Les rôles tenus par Ann Jackson et Tony Burton ont été coupés au montage .....

- Pour la version longue, rajoutez 25 minutes .....
Acteurs
NICHOLSON Jack
DUVALL Shelley
NELSON Barry
BURTON Tony
LLOYD Danny
CROTHERS Scatman
STONE Philip
GIBSON Billie
JACKSON Anne
TURKEL Joe
BELDAM Lia
DENNEN Barry
BAXT David
REDWOOD Manning
BURNS Lisa
BURNS Louise
PAPPAS Robin
COLERIDGE Alison
TUCKER Burnell
SHELDON Jana
PHELPS Kate
GAY Norman
COOPER Jack
KUBRICK Vivian
LYONS Derek
Résumé

Jack Torrance, un ancien professeur qui rêve de devenir écrivain, est venu présenter sa candidature comme gardien durant la période hivernale au gérant d'Overlock, un splendide complexe hôtelier localisé en haute montagne et fermé durant cinq mois à cause de l'abondance des chutes de neige. L'endroit, situé sur un ancien cimetière indien, est paradisiaque et fort avenant, malgré une sombre histoire de meurtre, quelques années auparavant, lorsque l'ancien gérant de l'hôtel massacra sa femme et ses deux petites filles. C'est donc avec son épouse Wendy et son petit garçon Danny doué de la faculté de communiquer mentalement avec certaines personnes possédant le même don (the shining) que notre auteur en herbe vient s'installer. Bientôt parfaitement seul, le trio commence à prendre ses aises, chacun vaquant à ses pré(occupations) quotidiennes. Pour l'enfant, la vastitude des nombreux et sinueux couloirs de l'hôtel se présente comme un idéal terrain de découvertes avec son véloce tricycle qu'il chevauche à longueur de moquette et de journée, avec comme seule perturbation insolite l'incompréhensible apparition, de temps à autre, de mystérieuses jumelles ensanglantées qui l'invitent à partager leurs jeux. Mais Tony, sa petite voix intérieure, lui conseille de se méfier et de ne jamais se rendre dans leur chambre numérotée 237. De son côté, au fil des jours, de son inspiration apparemment défaillante et d'une humeur de plus en plus cyclothymique, Jack devient agressif, insomniaque et perturbé par un cauchemar dans lequel il trucide toute sa famille...

>>> On se souvient que la vision du film lors de sa sortie nationale en octobre 1980, nous avait laissés une impression mitigée, même si cet étonnant condensé de fantastique, de folie, de mystère et d'horreur, sous la patte géniale de Stanley Kubrick, nous paraissait plutôt convaincant, sous l'inspiration indirecte d'un Stephen King déchaîné. Ce n'est que des années plus tard, en visionnant la version longue (25' en plus) que les lointaines réticences et les furtives perplexités se sont enfin dissipées...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cinéma numéros 263 et 431
- Positif hors série octobre 2002
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1981
- Télérama numéro 1606
- Positif numéros 234, 238, 239, 259, 375, 376, 464, 479
- Cahiers du Cinéma numéros 317, 534
- La Revue du Cinéma numéros 355, 358, 359, 481
- Les Nouvelles Littéraires numéro 2759
- CiNéMAS Volume 4 numéro 1
Critiques (Public)
La patte du génial Kubrick s'est émoussée ... Après son échec commercial (« Barry Lyndon ») Kubrick "fabriqua" ce film tiré du superbe livre de King, ce devait être un ratage ... Même l'auteur du roman allait se déclarer déçu de cette adaptation. Ici, Stanley ne fait pas dans la dentelle. Les litres d'hémoglobine sont déversés à tout-va et je crois que ça ne risque pas d'impressionner grand monde. De plus le gosse joue vraiment mal, ce qui est un comble pour un film dirigé par le maestro ... et même Nicholson ne sauve rien. On préfèrera à ce film, "Dead zone", tiré lui aussi d'un roman de King ...

Voilà le meilleur film de Kubrick, et non pas "Orange mecanique" comme beaucoup s'acharnent à le dire...

J'ose dire que 'spectre' est un con de première classe qui ne comprend rien à l'oeuvre psychologique de Stanley Kubrick et comme le fait remarquer l'autre personne, c'est son meilleur film .....

« Shining » est un film fantastique psychologique et génial. La démence est incroyablement filmée et la neige joue presque un rôle dans le film, tout comme la maison. Le film de Kubrick que je préfère le plus .....

Pas d'accord, cher ami, la parole est à la défense; comme d'habitude, Stephen King servit un roman de série B, ni bon, ni nul, juste moyen. Kubrick en fait une parabole sur l'éclatement de la cellule familiale et laisse, tout comme dans 2001, une large place à l'interprétation du spectateur : la maison est-elle vivante? Tout cela n'est-il pas un simple cauchemar de l'enfant? techniquement c'est brillant : on parcourt tous les recoins de la maison labyrinthe en vue subjective ... mazette, quelle ambiance! A mon humble avis, la meilleur adaptation de King (pas le cas de « Misery » par exemple : pour une fois que le roman était très bon!) LG

Je n'ai pas lu le livre de S.K. L'ambiguïté réside déjà dans les initiales S.K. J'aime passionnément les films de Kubrick ,"Orange mécanique" est mon film culte. Nous pourrions parler tout d 'abord des adaptations que fait S.K. il sublime au travers de ses images les personnages et leur obsessions et transforme l'histoire en une suite de plans absolument géniales. Pour prendre "Shinning" déjà Jack Nicholson est du pur génie, il traduit les obsessions de son personnage à la puissance 10. Shelley Duval est criante de vérité, nous avons affaire à un maître dans la direction d 'acteurs et il s 'entoure d'un fabuleux directeur de la photo, lui même ayant été photographe, cela donne une finition de toute beauté. Admirons l'oeuvre de S.K. Dommage, elle s'est achevée avec "Eyes wide shut" méditons sa philosophie et continuons de visionner ses films. Philippe

"All work and no play makes Jack a dull boy" "The shining" est un crescendo terrifiant éloigné de tout. La dérive lente vers la folie d'un esprit influençable, incapable de résister bien longtemps à l'attirance d'un édifice maléfique. Vaincu par l'isolement et le désœuvrement un bon mari et un bon père, sous l'emprise d'images effrayantes, se laisse lentement absorbé par le pouvoir démoniaque d'un complexe pharaonique et silencieux. Une destruction interne acceptée et assumée sur un site angoissant temporairement coupé du monde. Un chef d'oeuvre. JIPI