Scénario : Steve Tesich
d'après le roman de John Irving .....
Chansons interprétées par : Les Beatles,
Nat King Cole et Alice Cooper .....
Produit par George Roy Hill
et Robert L. Crawford .....
Distribution : Warner Columbia
Visa d'exploitation : 56 615
Nota :
- Los Angeles Film Critics Association Awards (LAFCA) Meilleur Acteur et Meilleure Actrice 1982
- National Board of Review, USA (NBR) Meilleure Actrice 1982
- New York Film Critics Circle Awards (NYFCC) Meilleur Acteur 1982
Né des amours "moribondes" de sa mère avec un soldat allié à l'agonie, le jeune Garp s'éprend dans sa vingtième année d'une jeune fille rêvant d'épouser un écrivain. Maman Garp, un peu jalouse de l'excellente plume de son rejeton, compose un recueil autobiographique finalement fort prisé par les féministes de la contrée. Les voies de la création sont décidément de plus en plus souvent impénétrables...
>>> Le film peut apparaître comme fort plaisant, voire agréable pour qui n'a pas lu l'excellent roman éponyme de John Irving. En fait, il se résume malheureusement à une approximative et pâle adaptation souvent lourde et incertaine...
Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 347
- Cinéma numéro 293
- Télérama numéro 1735
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1983
- Positif numéro 268
- Revue du Cinéma numéro 382
Critiques (Public)
14/20 : Les enfants de ce film sont adorables de naturel. De très bonnes interrogations ici et là, des atmosphères plausibles, des personnages bien amenés, l'importance de l'enfant constamment à l'honneur. Mais alors, que ce soldat à demi-conscient enfourché par une infirmière pour la bonne cause gêne !... L'enfant réincarne son père en aviateur et tâche de contourner le récit de sa mère courage, en rivalité avec lui en tant qu'écrivain, et qui se retrouve finalement avec un canon pointé dont on ne retrouvera pas l'auteur... Moyennement apprécié les fantasmes sexuels sans cesse ramenés... Plus tard la scène où les voitures se fracassent pendant que l'épouse était à l'oeuvre m'a paru grand-guignolesque, encore plus en regard de ces langues coupées par solidarité. Des mélanges douteux donc, qui gâchent la tendresse et la poésie ambiantes (les naissances, les vagues par exemple) et une réelle profondeur de pensée (le transexuel en questionnement, la relative sécurité du foyer) : les origines de Garp engendrent le malaise. Rien d'étonnant qu'il devienne soudain violent à l'âge adulte, son père mort juste après conception est un fardeau, lui-même comme père veut s'illustrer au centuple... Une existence qui, hors de la paternité, trouve l'impasse. Aucune envie de connaître le livre, le film en ayant donné la fin, seul point vraiment intriguant. L.Ventriloque