Sur le campus de Columbus, une université imaginaire, tous les étudiants se préparent pour la rentrée prochaine. Parmi les nouveaux venus trois personnages dont nous suivons l'évolution : Kirsten, jeune et jolie WASP, (White Anglo-Saxon Protestant), très vite partagée entre son attirance pour un garçon et l'amour qu'elle éprouve pour une fille plus âgée ; Rémy, un natif de l'Idaho un peu perdu, "récupéré" par un groupe de néo-nazis, et Malik, un sportif noir qui s'ouvre peu à peu à la réflexion politique. Le destin de ses trois personnages va se mêler de manière particulièrement dramatique...
>>> Malgré certains clichés faciles, on peut y trouver de quoi passer un bon moment.
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéro 2569
- Première numéro 221
- Studio numéro 101
- Positif numéro 415
- Cahiers du Cinéma numéro 494
- Télérama numéro 2377
- Nouvel Observateur numéro 1604
- Le Point numéro 1194
- Le Canard Enchaîné du 02/08/1995
- Le Monde du 03/08/1995
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Le meilleur film que j'ai vu depuis longtemps ! C'est vrai que les trois principaux personnages sont stéréotypés. On retrouve le jeune Noir sportif qui veut s'en sortir, la jeune "fleur bleue" pleine de bonnes intentions et le pseudo skinhead hésitant. Mais quelle force, quel punch, quel impact dans toutes les scènes et les acteurs sont extraordinaires dans leurs rôles, surtout Ice Cube qui campe un "fudge" génial et Jennifer Connelly en lesbienne au grand coeur. Le meilleur film de Singelton et pour l'instant le meilleur film de 1995. J'en sors et j'y retournerai. THOMAS
Los Angeles, janvier 1995. Le nouveau film de John Singleton, le plus grand réalisateur de la nouvelle génération (remember "Boyz in the hood) présente, après deux ans d'attente, son nouveau film "Higher learning".C'est le choc!!! A mille lieux de toute production actuelle, ce film exerce un pouvoir émotionnel intense sur le spectateur, un pouvoir inimaginable même... De toutes les oeuvres cinématographiques prenant pour cadre les campus universitaires américains et on en a vu beaucoup ces derniers mois, comme "Threesome" ou "PCU","Higher learning" s'impose comme le meilleur. Singleton redéfinit la notion de moralité au cinéma, et présente des personnages intenses auxquels on peut s'identifier sans trop de peine ...
Les critiques professionnels sont des créatures étranges. En effet, ils n'ont pas compris le dernier film de ce réalisateur exceptionnel qu'est John Singleton."Fièvre" n'est pas un film comme les autres. Tous, de "Première" à "Studio" en passant par "Impact" ont vu dans le film un aspect moralisateur de mauvais aloi.et alors ! On ne peut pas toujours faire du "C'est arrivé près de chez vous"! Je pense qu'il faut conserver une certaine forme de morale dans le cinéma d'aujourd'hui, qui en manque beaucoup. Il ne faut pas juger le film uniquement par le message qu'il propose, mais aussi par la mise en scène et l'interprétation et en ce qui concerne "Fièvre", tout est parfait. JENNIFER
