JE HAIS LES ACTEURS - 1986

Titre VF JE HAIS LES ACTEURS
Titre VO
Année de réalisation 1986
Nationalité France
Durée 1h30
Genre COMEDIE
Notation 9
Date de sortie en France 10/09/1986
Thème(s)
Milieu du cinéma (Cinéma français)
Réalisateur(s)
KRAWCZYK Gérard
Chef(s) Opérateur(s)
CENET Michel
Musique
VINCENT Roland
Renseignements complémentaires
Scénario : Gérard Krawczyk
d'après le roman de Ben Hecht .....
Montage : Marie-Josèphe Yoyotte
Produit par Jean Nainchrik
Distribution : Gaumont

Visa d'exploitation : 61 383

Nota : Pour Jacques Deschamps, uniquement la voix .....
Acteurs
POIRET Jean
BLANC Michel
BLIER Bernard
PSZONIAK Wojciech
FLOERSHEIM Patrick
GALABRU Michel
LAFONT Pauline
LAVANANT Dominique
DUEZ Sophie
MARCHAND Guy
BRAOUDE Patrick
STEVENIN Jean-François
CHABROL Claude
COMART Jean-Paul
DESCAS Alex
DOBTCHEFF Vernon
FERREUX Benoît
EPSTEIN Yann
GOTLIB Marcel
LILIENFELD Jean-Paul
LUMONT Roger
MARCELLIN Bernard
MARSHALL Mike
MNOUCHKINE Alexandre
NADEAU Claire
SUCH Michel
WENGER Allan
ROUSSEL Yann
CARPI Jezabel
HIOLLE Hervé
OUMANSKY André
ROCHEMAN Lionel
AVANTIN Andre
DEPARDIEU Gérard
DESCHAMPS Jacques
Résumé

La mort règne sur le monde du cinéma en cette année 1942 dans les studios Empire, en pleine Mecque du 7eme Art. En effet, trois acteurs viennent déjà d'être assassinés et le mystérieux coupable court toujours. Les plateaux d'Hollywood sont en pleine effervescence inquiète et les possibles coupables ne manquent pas...

>>> Un film souvent encensé par les critiques du moment, mais qui, à bien regarder ne présente que peu d'intérêt, hormis une intéressante reconstitution d'époque...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 367
Critiques (Public)
Bien triste adaptation du génial roman de Ben Hecht, autrement plus grinçant et roboratif que le scénario du "Player" d'Altman. Une déception d'autant plus grande que, faut-il le rappeler, la distribution est tout simplement excellente... et le gag final reaganien absolument hilarant. JPC

Somptueuse distribution pour ce film tourné en noir et blanc à l’américaine, look "The intouchables", voix off comprise. Le repère hollywoodien des années quarante tisse producteur parano, scénariste fliqué, gourou opportuniste, réalisateur dément, recruteur carriériste, star déchue, avocat véreux, flic incompétent et poule prétentieuse, sans talent. Tout ce joli monde s’ébat copieusement en famille pendant que le GI meurt sur les plages normandes. Divertir ses contemporains n’est pas une mince affaire, il faut gérer les caprices, les menaces, les limites et les prétentions des uns et des autres, dans un milieu où l’énergie inutile se ventile au maximum. La famille de l’image vogue sur des lames d’absurdité, non loin des frontières qu’il faut parfois traverser en toute hâte, afin d’éviter les barreaux. "Je hais les acteurs" est une agréable surprise. Un ton neuf, que les deux couleurs de base, n’altèrent aucunement. S’essoufflant légèrement sur la fin, le bilan reste largement positif avec une atmosphère remarquablement reconstituée. Les comédiens, positionnés sur des registres maîtrisés, s’en donnent à cœur joie, en frisant pour certains le numéro de cabaret. Les bons mots, caractérisant tous les métiers du cinéma, pullulent, habillant l’œuvre d’ironie. Les cartes et le révolver ne sont jamais bien loin de ces cinglés du septième art hyper stressés, gouvernant un bateau ivre fonctionnant aux annonces tragiques captées par téléphones. Le producteur s’épuise entre rivalités de comédiens et retards de tournages, en ingurgitant de force la star imposée. Des apparitions surprises augmentent l’intérêt envers la visualisation de cette agréable comédie grinçante et voyeuriste de métiers destinés à des illuminés. JIPI