Gerhard Christ, un riche entrepreneur allemand, prétexte un voyage d'affaires à Oslo, pour passer le week-end, dans sa maison de campagne, une luxueuse et vaste résidence tenue par madame Kast et son fils Gabriel, accompagné de sa maîtresse parisienne, prénommée Irène qui vient d'atterrir à l'aéroport de Munich. Quelle n'est pas sa surprise, une fois arrivé sur place et après une promenade dans les sous-bois des environs, de découvrir sur les lieux, sa femme Ariane et son amant Kolbe, un vague associé de Gerhard. Après les premières minutes d'étonnement et de gêne passées, la situation est prise avec humour et décontraction. Les deux couples illégitimes se retrouvent donc ensemble sur place, une conjoncture fomentée par Angela, la propre fille d'Ariane et de Gerhard, une jeune adolescente handicapée à vie, qui peu de temps après, s'en vient aussi dans la maison de campagne, en compagnie de ses poupées et de sa gouvernante muette, Traunitz. Le lendemain soir, la gamine, retorse et malveillante leur propose de jouer à un jeu fort particulier : la "roulette chinoise" où deux camps sont en lice pour deviner une personne de l'autre groupe, choisie secrètement par les uns, en posant des questions orientées et symboliques...
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 222
- Saison Cinématographique 1977
- Revue du Cinéma numéro 317
- Positif numéro 190 et 544
- Cinématographe numéros 23 et 26
- Ecran numéros 54 et 58
Critiques (Public)
C'est très très mauvais... C'est pourtant remarquablement bien filmé et joué (excepté Brigitte Mira qui ici sonne faux), mais le scénario n'est pas du tout subtil, les dialogues sont prévisibles, le rythme ennuyeux. Bref, à oublier. Si le film n'avait pas été signé Fassbinder ça fait longtemps qu'il l'aurait été.
Du même auteur et avec la même incroyable Margit Carstensen, qui n'a pas ici l'occasion de déployer son talent, on préfèrera de très loin trois films sublimes : "Les larmes amères de Petra von Kant", "Martha" et "Peur de la peur".