LE PRETEUR SUR GAGES - 1965

Titre VF LE PRETEUR SUR GAGES
Titre VO The pawnbroker
Année de réalisation 1965
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h54
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 10/01/1968
Thème(s)
Camps de concentration (tous pays confondus)
Juifs (Cinéma américain)
Prêteurs sur gages et monts-de-piété (tous pays confondus)
Jeux (cartes)
Billard (tous pays confondus)
Métro (Cinéma américain)
Side-car (tous pays confondus)
Papillons (tous pays confondus)
Ambulances (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
LUMET Sidney
Chef(s) Opérateur(s)
KAUFMAN Boris
Musique
JONES Quincy
Renseignements complémentaires
Scénario : David Friedkin
et Morton Fine .....
d'après la pièce éponyme d'Edward Lewis Wallant .....
Produit par Ely Landau
et Herbert R. Steinmann
Distribution : Prodis

Visa d'exploitation : 33 434

Nota : Ulu Grosbard était directeur de production .....
Acteurs
STEIGER Rod
FITZGERALD Geraldine
PETERS Brock
SANCHEZ Jaime
OLIVER Thelma
KIMBRELL Marketa
LUMET Baruch
HERNANDEZ Juano
GEISER Linda
POLLOCK Nancy R.
MAC CURRY John
ST. JACQUES Raymond
DIERKOP Charles
COSME Eusebia
FINNERTY Warren
ADER Jack
MARGOLESE E.m.
KANTER Marianne
MOREHOUSE Ed
ALEXANDER Marc
FREEMAN Morgan
SANTONI Reni
MELVIN Donnie
Résumé

Prêteur sur gages dans le Harlem espagnol de la mégalopole new-yorkaise, le dénommé Sol Nazerman est un personnage solitaire, aigri et d'une irritante froideur à l'égard de ses clients et concitoyens. Cette sécheresse et cette déconsidération du genre humain est en fait que la douloureuse résultante de son passé d'ancien rescapé d'un camp de concentration allemand où sa famille, d'origine juive comme lui, a péri dans l'apocalyptique holocauste nazi. Depuis, il se refuse à l'émergence de toute émotion positive et se comporte avec dureté et sévérité envers son jeune assistant, le volubile Jesus Ortiz, d'ascendance portoricaine et de même repousse toute tentative de sympathie que lui témoigne une assistante sociale, la timide et recluse Marilyn Birchfield, en apparence discrètement éprise de lui. Un rejet catégorique envers autrui qui ne l'empêche pas d'avoir quelques liens discutables voire crapuleux avec un chef de bande local dont il blanchit régulièrement de conséquents chèques litigieux. C'est finalement à la mort de Jesus, abattu lors d'un dramatique cambriolage que le garçon avait lui-même fomenté après avoir été vertement semoncé, qu'il prendra réellement conscience de la médiocrité de son existence et fermera définitivement sa boutique...

>>> De cette histoire d'une profonde noirceur existentielle, on retiendra surtout l'exceptionnelle prestation de Rod Steiger dont la fulgurante interprétation d'une conviction époustouflante efface largement les quelques défauts peu rédhibitoires dans l'évocation un peu lourde, par des flash-back spécifiques, d'un traumatisant passé...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Art et Essai numéro 38
- Télérama numéro 941
- Jeune Cinéma numéros 27/28
- Cinéma numéros 89 et 124
- Image et Son numéro 218
- Positif numéro 93
- Saison Cinématographique 1968
Critiques (Public)