LA CEREMONIE - 1995

Titre VF LA CEREMONIE
Titre VO Biester
Année de réalisation 1995
Nationalité France / Allemagne
Durée 1h51
Genre DRAME POLICIER
Notation 10
Date de sortie en France 30/08/1995
Thème(s)
Dyslexie (tous pays confondus)
Employé(e)s de maison (Cinéma français)
Rendell (Ruth)
Postes et Télécommunications
Analphabétisme / Illettrisme (tous pays confondus)
Chewing-gum (tous pays confondus)
Champignons (tous pays confondus)
Voitures (2CV) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
CHABROL Claude
Chef(s) Opérateur(s)
ZITZERMANN Bernard
Musique
CHABROL Matthieu
Renseignements complémentaires
Scénario : Claude Chabrol
et Caroline Eliacheff .....
d'après le roman de Ruth Rendell :
"L'analphabète" .....
Produit par Marin Karmitz
Distribution : MKL

Visa d'exploitation : 86 464

Nota :

- César 1995 de la meilleure actrice pour Isabelle Huppert .....
Acteurs
HUPPERT Isabelle
BONNAIRE Sandrine
BISSET Jacqueline
CASSEL Jean-Pierre
LEDOYEN Virginie
MERLET Valentin
FROT Dominique
ROCHEFORT Julien
VERHOEVEN Yves
PERRIER Jean-François
LE COQ Philippe
CHIRON Claire
BRILLANT Ludovic
DENTRAYGUES C-Marie
FAIRCLOUGH Penny
DESCHEIX Jean-Pierre
GABISON Alain David
FRANCOIS Alain
GONDARD Pierre
IFRANE Claire
LEGUA Joelle
LANGUILLE Philippe
LEMOINE Christophe
MELCER Christine
MAUDIRE Melanie
VIGNET Dalila
MAZE-LAURAY Sarah
ROUSSEAU Serge
MOCQ America
Résumé

Sophie, une jeune femme réservée, est engagée comme bonne par les Lelièvre, une famille bourgeoise installée dans une maison isolée de la côte bretonne. La jeune femme est analphabète, mais parvient à cacher son handicap à ses employeurs qui s'estiment tout à fait satisfaits de ses services. Mais Sophie se lie d'amitié avec Jeanne, postière des environs au passé trouble qui exerce sur elle une déplorable influence...

>>> Le discours politique et social de Chabrol parait fortement contestable quant à son discours cinématographique, n'en parlons pas, il est d'une affligeante pauvreté...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéro 2569
- Première numéro 222
- Studio numéro 102
- Positif numéro 415
- Cahiers du Cinéma numéro 494
- Jeune Cinéma numéro 233
- Télérama numéro 2381
- Inrock du 21/08/1995
- Nouvel Observateur numéro 1608
- L'Express numéros 2303-2304
- Le Point numéro 1197
- Le Canard Enchaîné du 30/08/1995
- Libération du 30/08/1995
- Le Monde du 31/08/1995
Critiques (Public)
En 1995, il n'existerait donc plus de fossé entre certaines catégories de la population? Le discours de Chabrol serait donc contestable... en tous cas s'en prendre à la capacité cinématographique de Chabrol, c'est vraiment trop. C'est sûr que ce film dérange, c'est pourquoi on le qualifie un peu trop vite de mauvais. Alors que c'est une fine analyse de la société ..... Les classes sociales remuent sans se voir. Il n'y a pas de communication. Chabrol, issu d'un milieu aisé l'a compris; les autres restent aveugles et désirent le rester. C'est tellement plus facile comme ca, n'est-ce pas ?

Je ne sais pas si le coté marxisant du film si souvent souligné est vraiment capital ici. L'étude des personnages pour eux-mêmes, sans qu'ils soient des symboles quelconques, me paraît déjà bien menée et réellement intéressante. Mais ce qui me choque le plus dans votre critique, c'est la critique de la réalisation irréprochable de Chabrol. C'est elle, par sa virtuosité et son intelligence, qui insuffle tout son intérêt à l'histoire et qui en fait un vrai grand film. N.R.

Qu'importe le discours. Bonnaire et Huppert n'ont pas volé leur prix d'interprétation. Cassel, Bisset et Ledoyen sont très bien aussi. Même si on est pas d'accord avec l'idéologie d'un film, force est de reconnaître le jeu des acteurs. (A partir d'un scénario, d'images et surtout d'acteurs n'importe quel scénario peut être sauvé.