Scénario : Claude Chabrol
et Caroline Eliacheff .....
d'après le roman de Ruth Rendell :
"L'analphabète" .....
Produit par Marin Karmitz
Distribution : MKL
Visa d'exploitation : 86 464
Nota :
- César 1995 de la meilleure actrice pour Isabelle Huppert .....
Sophie, une jeune femme réservée, est engagée comme bonne par les Lelièvre, une famille bourgeoise installée dans une maison isolée de la côte bretonne. La jeune femme est analphabète, mais parvient à cacher son handicap à ses employeurs qui s'estiment tout à fait satisfaits de ses services. Mais Sophie se lie d'amitié avec Jeanne, postière des environs au passé trouble qui exerce sur elle une déplorable influence...
>>> Le discours politique et social de Chabrol parait fortement contestable quant à son discours cinématographique, n'en parlons pas, il est d'une affligeante pauvreté...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéro 2569
- Première numéro 222
- Studio numéro 102
- Positif numéro 415
- Cahiers du Cinéma numéro 494
- Jeune Cinéma numéro 233
- Télérama numéro 2381
- Inrock du 21/08/1995
- Nouvel Observateur numéro 1608
- L'Express numéros 2303-2304
- Le Point numéro 1197
- Le Canard Enchaîné du 30/08/1995
- Libération du 30/08/1995
- Le Monde du 31/08/1995
Critiques (Public)
En 1995, il n'existerait donc plus de fossé entre certaines catégories de la population? Le discours de Chabrol serait donc contestable... en tous cas s'en prendre à la capacité cinématographique de Chabrol, c'est vraiment trop. C'est sûr que ce film dérange, c'est pourquoi on le qualifie un peu trop vite de mauvais. Alors que c'est une fine analyse de la société ..... Les classes sociales remuent sans se voir. Il n'y a pas de communication. Chabrol, issu d'un milieu aisé l'a compris; les autres restent aveugles et désirent le rester. C'est tellement plus facile comme ca, n'est-ce pas ?
Je ne sais pas si le coté marxisant du film si souvent souligné est vraiment capital ici. L'étude des personnages pour eux-mêmes, sans qu'ils soient des symboles quelconques, me paraît déjà bien menée et réellement intéressante. Mais ce qui me choque le plus dans votre critique, c'est la critique de la réalisation irréprochable de Chabrol. C'est elle, par sa virtuosité et son intelligence, qui insuffle tout son intérêt à l'histoire et qui en fait un vrai grand film. N.R.
Qu'importe le discours. Bonnaire et Huppert n'ont pas volé leur prix d'interprétation.
Cassel, Bisset et Ledoyen sont très bien aussi.
Même si on est pas d'accord avec l'idéologie d'un film, force est de reconnaître le jeu des acteurs.
(A partir d'un scénario, d'images et surtout d'acteurs n'importe quel scénario peut être sauvé.