LES VOYOUS - 1959

Titre VF LES VOYOUS
Titre VO Los golfos
Année de réalisation 1959
Nationalité Espagne
Durée 1h28
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 15
Thème(s)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Délinquance (Cinéma espagnol)
Censure (Autres pays)
Cécité (Cinéma espagnol)
Tauromachie (tous pays confondus)
Taxis (Cinéma espagnol)
Jeux (cartes)
Ascenseurs et monte-charges
Bals et dancings (tous pays confondus)
Cireurs de chaussures (tous pays confondus)
Porcs / cochons
Décharges et dépôts d'ordures (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
SAURA Carlos
Chef(s) Opérateur(s)
BAENA Juan Julio
Musique
PAGAN Jose RAMIREZ ANGEL Antonio
Renseignements complémentaires
Scénario : Mario Camus,
Daniel Sueiro et Carlos Saura .....

Nota : Le film eut des problèmes avec la censure de son pays .....
Acteurs
ZARZO Manuel
MARIN Luis
CRUZ Oscar
LOSADA Juanjo
RUBIO Ramon
VARGAS Rafael
MAYER Maria
ORS Arturo
GONZALEZ Teresa
BERNAL Francisco
GARCIA Lola
ESCRIBANO Antonio Gimenez
GISBERT Teresa
ESCRIVA Antonio J.
CALERO Angel
MERINO Miguel
SANCHEZ Carmen
LAZARO Maruja
SERRANO Manuel
ABELARDO Diaz caneja
CELDRAN Angel
ELICES Juan Antonio
REBANAL Mariano
OCANA Faustino
MARCO Angel
GUIJARRO Milagros
SERRANO Manuel
SAURA Carlos
Résumé

Une bande de jeunes désoeuvrés issus de milieux défavorisés, ceux des barrios, ces miséreux quartiers populaires madrilènes où s'entassent des milliers de pauvres hères abonnés à une pauvreté endémique et contraints à une constante débrouillardise, se retrouve tous les jours à traîner leur piteuse vacuité et leur tenace médiocrité. Ce petit groupe d'une dizaine de post-adolescents passe leurs journées à commettre moult petits larcins pour d'abord survivre, essentiellement sur le grand marché public de la capitale, dérobant fruits, légumes et autres produits fermiers, aux étals, dans les cageots des porteurs et les moult ballots de marchandises transbahutés par les nombreux manutentionnaires. Bien sûr, d'autres chapardages plus du tout alimentaires, sont perpétrés à longueur de journées qui vont du vol sur des motos, de bouchons de réservoir, de rétroviseurs, de phares arrachés ou par exemple du matériel de dépannage d'un camion en stationnement. Et depuis peu les larcins deviennent de plus en plus importants, fréquents, depuis que l'un d'eux, prénommé Juan, qui semble manifester certains évidents talents pour la tauromachie, a besoin d'une forte somme d'argent, environ vingt mille pesetas pour faire officiellement son premier combat, dans une arène, devant un public, en tenue traditionnelle. Aussi une forme de brutalité envers des personnes, pour se procurer de l'argent, devient une obligation primordiale, incontournable pour les jeunes mécréants. Entre l'agression d'une pauvre aveugle, vendeuse de cigarettes et de billets de loterie, celle d'un vieux quidam dans un ascenseur, d'un chauffeur de taxi ou du gérant d'un garage ainsi qu'un client, les mauvais coups s'enchaînent et mettent en état d'alerte certains services de police qui rapidement soupçonnent notre future toréador dont ce sera un pitoyable "moment de la vérité" alors même que les pandores ont investi les gradins de l'arène...

>>> Largement charcuté par la censure franquiste et paradoxalement choisi pour représenter son pays au 13e festival de Cannes, ce premier long métrage du réalisateur Carlos Saura a comme singulière particularité d'être parfaitement dans la novatrice mouvance cinématographique de l'époque (free cinéma, nouvelle vague) tout en étant fortement imprégné des codes et des atours du néoréalisme finissant...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cinéma numéro 47
- Positif numéros 35 et 36
Critiques (Public)