PEPPERMINT FRAPPE - 1967

Titre VF PEPPERMINT FRAPPE
Titre VO Peppermint frappe
Année de réalisation 1967
Nationalité Espagne
Durée 1h32
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 23/08/1973
Thème(s)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Festival de Berlin (Ours d'Argent)
Azcona (Rafael)
Milieu médical (Cinéma espagnol)
Coiffeurs et barbiers (tous pays confondus)
Manucurie et manucures (tous pays confondus)
Enfance (Cinéma espagnol)
Photos et photographes (Cinéma espagnol)
Musées
Réalisateur(s)
SAURA Carlos
Chef(s) Opérateur(s)
CUADRADO Luis
Musique
DE PABLO Luis
Renseignements complémentaires
Scénario : Carlos Saura,
Rafael Azcona et Angelino Fons .....
d'après une histoire de Carlos Saura
Produit par Elias Querejeta

Visa d'exploitation : 41 676

Nota :

- Ours d'Argent, Berlin 1968 ex-aequo avec "L'innocence sans protection" de Dusan Makavejev .....

- Film dédié à Luis Bunuel .....
Acteurs
CHAPLIN Géraldine
LOPEZ VAZQUEZ José Luis
MAYO Alfredo
CUSTODIO Ana Maria
REDONDO Emiliano
SANCHEZ POLACK Fernando
CORDELL Janine
LOZANO Pedro Luis
Résumé

Eminent radiologue pourvu d'une dévouée infirmière qui fait également office de secrétaire, Julian s'apprête à revoir son ami Pablo, de retour d'Afrique où il était parti quelques années pour des raisons professionnelles. Toujours fringant, ce dernier est désormais marié à une jeune et blonde créature prénommée Elena en qui notre médecin croit reconnaître une jeune femme croisée lors de la Semaine Sainte de Calanda, réputée pour son défilé religieux agrémenté de milliers de joueurs de tambours et de grosses caisses. Cette fascination ancienne mais toujours vivace, réveille chez lui de libidineuses envies qu'il peine à dissimuler, reportant finalement son attention vers Ana, son affable et fidèle collaboratrice qui présente un certain air de ressemblance, cheveux blonds et prestance en moins. Cette vague concordance physique sera peu à peu accentuée lorsque Julian l'invite et l'incite aux subtilités du maquillage féminin et en fait sa maîtresse. Après avoir passé une soirée mémorable en compagnie de Pablo et de son épouse, dans une ancienne résidence familiale aujourd'hui en ruines, dans laquelle il s'est toutefois aménagé un pied-à-terre, Julian se sent plein de colère et de rancune pour Elena à laquelle il avait ouvertement narré son trouble et ses sentiments, et qui avait raconté à son époux l'intime confidence concernant Calanda et ses tambourinants fantasmes. Profondément bafoué dans son for intérieur et mortifié de l'humiliation causée par les indirectes moqueries du couple, il projette de les tuer en simulant un accident au volant de leur rutilante voiture de sport...

>>> Quatrième long métrage du réalisateur Carlos Saura qui venait de commencer avec SON FILM PRECEDENT une incisive et régulière introspection des pharisaïques milieux bourgeois hispaniques sous l'étreinte politique et morale du franquisme. Une œuvre bienvenue qui percute avec sa radicalité vengeresse, encore bien timorée et lancinante et dont nous apprécierons particulièrement le double rôle de Géraldine Chaplin qui deviendra son égérie et sa compagne durant presque une vingtaine d'années...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéro 159
- Cinéma numéros 135 et 180
- Saison Cinématographique 1974
- Ecran numéro 18
- Positif numéro 159
- Jeune Cinéma numéro 90
- La Revue du Cinéma numéro 275
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)