CLOCKERS - 1995

Titre VF CLOCKERS
Titre VO Clockers
Année de réalisation 1995
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h09
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 22/11/1995
Thème(s)
Drogue -trafic- (Cinéma américain)
Cinéma noir américain (Black exploitation) .....
Délinquance (Cinéma américain)
Price (Richard)
Réalisateur(s)
LEE Spike
Chef(s) Opérateur(s)
SAYEED Malik hassan
Musique
BLANCHARD Terence
Renseignements complémentaires
Scénario : Spike Lee
et Richard Price .....
d'après le roman de ce dernier
Produit par Martin Scorsese,
Spike Lee et John Kilik .....
Distribution : UIP

Visa d'exploitation : 88 712
Acteurs
KEITEL Harvey
TURTURRO John
PHIFER Mekhi
WASHINGTON Isaiah
LINDO Delroy
DAVID Keith
LOVE Pee wee
TAYLOR Regina
JEFFERSON BYRD Thomas
FINGAZ Sticky
STARR Fredro
JOHNSON Hassan
ADISA Lawrence b.
FOSTER Frances
IMPERIOLI Michael
ARRINDELL Lisa
CALDERON Paul
KELLY Brendan
STARR Mike
BROWN Graham
WHITE Steve
LEE Spike
MAC LEAN Shawn
LENNIX Harry J.
NASCARELLA Arthur
POOR Bray
MAC NULTY Craig
SCHULZE Paul
STEPHENSON Donald
NOLASCO Elvis
MAC KENZIE J. C.
WYNKOOP Christopher
EVANSON David
MATLOCK Norman
FOWLER Isaac
THOMAS Leonard
SNEED Maurice
HART Calvin
YANG Ginny
BADALUCCO Michael
AIELLO Rick
ROBINSON Scot a.
ZIMAN Richard
BATISTE David Lamont
SAMPLE Mar'rece
SAMPLE Mar'qus
BRICE Ron
GARITO Ken
NOCERINO Anthony
KONOWAL Brian
VOGEL Carlo
MAC GRUTHER Michael
WILLIAMS Harvey
CULLEN Michael
KELLEHER Tim
SUDDUTH Skip
MULLANE Larry
FERRARO Patrick
WILLIAMS L. B.
WARD Jeff
FOWLER Ronda
SHERMAN Hal
WEBSTER Marc
SAXENMEYER James
DU BOIS Paul
BROWN Jordan
MARCHETTA Michael
GARDNER Jo Anna
HOWARD Mark
SHEPHERD Michael
KING Gerald
DAVIS Ronta
KAYSON Lord
FARMER Orran
MUHAMMAD Wayne
JAFFE Martin
VELEZ Freddie
FLETCHER John (2)
Résumé

Spike Dunham, un jeune black, gagne sa vie en revendant de la drogue avec un groupe de clockers (dealers) chapeauté par Rodney, un important trafiquant. Ce dernier l'incite à assassiner un de ses hommes. Spike hésite à passer à l'acte et parle de l'histoire à Victor, son frère aîné, un garçon sérieux qui n'a jamais eu de problèmes avec la justice. Quelques heures plus tard, la police découvre le cadavre. Victor est arrêté et confesse le crime. L'inspecteur Klein refuse pourtant de le croire...

>>> Le film le plus abouti, à ce jour, de Spike Lee. Indispensable !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéro 2582
- Première numéro 225
- Studio numéro 105
- Positif numéros 417-418
- Cahiers du Cinéma numéro 497
- Télérama numéro 2393
- Inrock novembre 1995
- Nouvel Observateur numéro 1620
- L'Express numéro 2316
- Le Point numéro 1209
- Le Canard Enchaîné du 22/11/1995
- Le Monde du 23/11/1995
- Libération du 01/12/1995
Critiques (Public)
Produit par Martin Scorsese, réalisé par Spike Lee,sur une musique de Seal Chakar Khan, Clockers est l'adaptation du livre de Richard Price où la violence est montrée sans concession. Pour l'écrire, l'auteur avait passé trois ans à Jerzey City.Il avait mis casque et treillis militaires pour traîner avec des flics honnêtes ou pourris et des dealers, psychopathes pour certains, obsédés par la religion pour d'autres. La plupart incapable d'aligner deux mots à la suite. Spike Lee nous plonge dans l'univers glauque du Bronx. Tout cela sur fond de racisme, d'antisémitisme et de discours sur la souffrance du peuple noir cher au réalisateur. Le personnage principal Strike est un dealer de bas étage, lorsque son chef de bande Rodney lui offre une promotion. L'un des rivaux de Strike est retrouvé mort. Deux policiers enquêtent, l'un, l'inspecteur Mazilii, aimerait résoudre rapidement cette affaire qui lui apparaît comme un règlement de compte du mileu. Son coéquipier Rocco, lui, se complique la tache en recherchant la vérité. Spike Lee aborde tous les thèmes des quartiers difficiles afro-américains : l'argent, la drogue, la peur et l'envie de s'en sortir alors que l'on vient d'un milieu défavorisé. Le cinéaste nous montre avec une réalité saisissante une scène sur le cynisme ordinaire où des flics font l'autopsie d'un noir assassiné, avec une décontraction digne de vacanciers. Comme si le corps d'un macchabée noir était devenu un spectacle si courant qu'il mérite à peine le détour. Enfin Spike Lee, pour être politiquement correct, nous dépeint un Bronx où les ghettos sont propres, les dealers compréhensifs et les drogués en bonne santé. L'image des policiers généreux, qui sont habités par un idéal de justice en béton, est le fruit de l'idéalisme du cinéaste. Des clichés que le livre dénonçait pourtant.