LA PORTE DE L'ENFER - 1953

Titre VF LA PORTE DE L'ENFER
Titre VO Jigoku-mon
Année de réalisation 1953
Nationalité Japon
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 25/06/1954
Thème(s)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Cocteau (Jean)
Oscar du Meilleur Film en Langue Etrangère
Réalisateur(s)
KINUGASA Teinosuke
Chef(s) Opérateur(s)
MIYAGAWA Kazuo SUGIYAMA Kokei
Musique
AKUTAGAWA Yasushi
Renseignements complémentaires
Scénario : Teinosuke Kinugasa
d'après une histoire de Kan Kikuchi
Adaptation française : Jean Cocteau
Distribution : Alive

Visa d'exploitation : 15 760

Nota :

- Palme d'Or, Festival de Cannes 1954 .....

- - Oscar du Meilleur Film en langue étrangère 1955 et des Meilleurs Costumes .....

- Meilleur réalisateur, Locarno 1954 .....

- Jussi Award (Finlande) de la Meilleure Actrice Etrangère .....

- National Board of Review 1954, Meilleur Film Etranger .....

- New York Film Critics Circle Awards 1954, Meilleur Film Etranger .....
Acteurs
KYO Machiko
HASEGAWA Kazuo
BANDÔ Kôtarô
YAMAGATA Isao
TAZAKI Jun
KUROKAWA Yatarô
SENDA Koreya
SHIMIZU Masao
ISHIGURO Tatsuya
UEMURA Kenjiro
SHIMIZU Gen
ARAKI Michiko
MINAMI Yoshie
IWATA Tadashi
MORI Kikue
KAGAWA Ryôsuke
ARAKI Shinobu
SAWAMURA Kunitaro
KOSHIBA Kanji
HARUMOTO Fujio
TONOYAMA Taiji
MIZUNO Hiroshi
NANBU Shôzô
NANJO Shintaro
KONOE Toshiaki
ONOE Eigoro
UEDA Kan
HARA Seishirô
ISHIHARA Sumao
DATE Saburô
HORIKITA Yukio
FUKUI Ryuuji
YOKOYAMA Fumihiko
SHIMIZU Akira
TAMAOKI Kazue
KIKUNO Masayoshi
FUJIKAWA Jun
CHIBA Toshio
OKI Tokio
KUSUMOTO Eiichi
KOSHIKAWA Hajime
OKUNI Hachiro
MITSUOKA Ryûzaburô
ONAMI Togo
TAKIKAWA Kiyoshi
Résumé

Durant les guerres intestines du Japon médiéval (époque Heiji, 12e siècle), un courageux guerrier, Morito Endo, est chargé de protéger Kesa, une des dames du palais impérial, qui doit tenir le rôle de la soeur de l'Empereur pour déjouer les pièges et les ruses de l'ennemi. Amoureux fou, il apprend que la belle est mariée à un homme d'armes, un certain Waturu Watanabe, qui ne semble pas s'offusquer des sentiments de son "rival", qui cherche sans cesse à le provoquer, le blesser. Une rituelle course de chevaux gagnée par Morito et une nouvelle tentative d'apaisement avortée, lors d'un traditionnel banquet de réconciliation, ne donnent aucune accalmie à la fougue de notre inquiétant prétendant. Devant tant de violente détermination de plus en plus incontrôlable, Kesa choisit de se sacrifier en prenant une nuit la place de son mari, après avoir poussé son brutal soupirant au geste fatal. C'est lorsque le jeune homme comprendra trop tard sa mortelle méprise et après l'étonnant pardon de Waturu, qu'un semblant d'apaisement sera possible, notre amoureux meurtrier s'exilant comme bonze à la recherche d'une nécessaire quiétude et sérénité de l'âme...

>>> Une oeuvre magistrale, d'une splendeur picturale éblouissante (utilisation du fameux procédé "eastman color") et d'une profonde véracité psychologique qui fut récompensée, entre autres, par les deux plus hautes distinctions du milieu cinéma, la Palme d'Or cannoise et l'Oscar du Meilleur Film Etranger...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Fiche Vox numéro 31
- Radio-Cinéma numéro 308
- Image et Son numéros 165/166
Critiques (Public)