LA MAUVAISE GRAINE - 1956

Titre VF LA MAUVAISE GRAINE
Titre VO The bad seed
Année de réalisation 1956
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h09
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 14/11/1956
Thème(s)
Enfance (Cinéma américain)
Relations entre mère et fille(s)
Psy(chologue-chiatre) (Cinéma américain)
Puzzles (tous pays confondus)
Patins, planches à roulettes et autres skate-boards .....
Suicide (Cinéma américain)
Enfance et adolescence troubles
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
LE ROY Mervyn
Chef(s) Opérateur(s)
ROSSON Harold
Musique
NORTH Alex
Renseignements complémentaires
Scénario : John Lee Mahin
d'après la pièce de Maxwell Anderson
et le roman de William March .....
Distribution : Warner Bros
Produit par Mervyn Le Roy

Visa d'exploitation : 18 662

Nota :

- Golden Globe 57 de la Meilleure Actrice de Second Plan (Eileen Heckart) .....
Acteurs
KELLY Nancy
MAC CORMACK Patty
JONES Henry
HECKART Eileen
VARDEN Evelyn
HOPPER William
FIX Paul
WHITE Jesse
CLARKE Gage
CROYDON Joan
CADY Frank
BAVIER Frances
CANE Violet
CLERMONT Vivian
FABARES Shelley
GARVER Kathy
HARVEY Don C.
HOLLAND Edna
LUMMIS Dayton
MASTERS Natalie
MORROW Patricia
TAYLOR Adele
TRUAX John
Résumé

Militaire de carrière, le colonel Kenneth Penmark est appelé pour quelques temps à Washington, obligé de laisser son épouse et son adorable fillette âgée de huit ans, prénommée Rhoda, fort mécontente de ne pas avoir décroché le premier prix de son école, une médaille d'or commémorative attribuée au petit Claude Daigle, un élève de sa classe, issu d'un milieu social défavorisé. Une récompense méritée mais dont le gamin n'aura guère profité, se noyant dans l'après-midi, lors d'un pique-nique scolaire. Apprenant peu de temps après, par la guindée institutrice de sa fille que Rhoda a été vue se disputant avec le petit garçon décédé, la mère commence à s'interroger, puis à s'inquiéter en découvrant, cachée dans les affaires de la gamine, la fameuse médaille. La venue de la maman du petit Claude, ivre et désespérée, demandant quelques éclaircissements, n'arrange guère l'atmosphère générale. Alors qu'une charmante voisine, la loquace Monica Breedlove, férue de psychanalyse, prend Rhoda sous sa protection, l'ouvrier d'entretien de l'immeuble, le simple d'esprit Leroy Jessup, semble avoir perçu chez la gamine bien des duplicités et des malignités cachées. Une intuitive perception dont il ne pourra faire part à personne, retrouvé quelques jours plus tard, brûlé vif dans un réduit du sous-sol où il avait l'habitude de venir se reposer. Bien évidemment, Christine, fort perturbée par ces évènements macabres et par les décontractés aveux de sa fille reconnaissant avoir tué le garçonnet et l'homme de service ainsi qu'une voisine, quelques mois auparavant, se pose bien des questions sur ses propres origines, ayant été adoptée vers l'âge de deux ans environ. Elle apprend finalement être l'enfant d'une célèbre criminelle qui défraya la chronique judiciaire, il y a une trentaine d'années. D'imperceptibles déficiences et dépravations héréditaires semblent avoir refait surface, en sautant une génération...

>>> Adaptée au théâtre par Maxwell Anderson d'un roman de William March, la pièce a été ensuite scénarisée par John Lee Mahin pour le cinéma, en gardant la plupart des mêmes acteurs, ainsi parfaitement rodés à leurs personnages. Même si l'œuvre cinématographique souffre un peu de son origine scénique, nous imposant un huis-clos presque permanent, que l'histoire narrée frise quelquefois l'hyperbole et le ridicule, on reste tout de même médusé et pantois par l'interprétation ahurissante de Patty Mac Cormack dans le rôle de Rhoda Penmark et dans une moindre mesure, par l'étonnante composition de Henry Jones, dans celui de l'ouvrier d'entretien...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie

- Fiche de Monsieur Cinéma
- Mon Film numéro 574
- Saison Cinématographique 1957
- Cinéma numéros 14 et 75
Critiques (Public)