Laura Reynolds est une solitaire femme peintre qui vit avec son jeune fils Danny dans une vaste maison sise sur le sauvage et splendide rivage californien de Big Sur. Ce dernier est placé par un juge d'enfant dans une institution religieuse pour avoir abattu un daim. Une visite du responsable, le pasteur Edward Hewitt, à la mère de l'enfant, fait naître bien des attirances entre ces deux caractères fort opposés...
>>> Oeuvre fort pessimiste, teinte d'amertume, qui flirte avec le mélodrame flamboyant sans en atteindre toute sa rigueur et splendeur...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- VO numéros 5 et 7
- Positif numéros 73 et 89
- Cinéma numéros 92, 100 et 327
- La Revue du Cinéma numéro 365
- Saison Cinématographique 1965
- Travelling numéro 13
Critiques (Public)
Vincente Minnelli, pourtant réalisateur de premier ordre, connaît bien mal le milieu des hippies. Comment croire que la boudinée Elizabeth Taylor et le monolithique Charles Bronson puissent jouer des beatniks sans tomber dans le ridicule ? 
AXEL.
17/20 : Eternel dilemme des passions à vivre dans le temps imparti. Je trouve l'histoire du trio plausible et estime que les copains de la dame traduisent le côté immature des bandes, peu importe que le mouvement "Flower Power" passe pour intellectuellement évolué quarante ans plus tard, il avait aussi ses ridicules ! En attendant, l'oiseau et son attelle symbolisent la crise qui se prépare entre deux milieux que tout devrait opposer. C'est tourné à "Big Sur", que c'est beau ces vagues fougueuses, l'exigence d'espace de ces années-là, l'abri en bord de mer, la peinture offrant de se suffire à soi-même là où on se sent bien, toujours discutable avec un enfant à élever. La nature est photographiée comme pour nous dire que tout ne cesse jamais de se transformer. Le charme général vient des paroles prononcées (elles ne sonnent jamais le creux), des expressions et de l'interprétation des deux monstres sacrés (Burton et Taylor) derrière le dos de la plus que parfaite épouse dans sa jupe boutonnée à l'arrière (Eva Marie Saint). Sans en approuver les effets, on comprend la bigamie ! L.Ventriloque