LA SOURCE THERMALE D'AKITSU - 1962

Titre VF LA SOURCE THERMALE D'AKITSU
Titre VO Akitsu onsen
Année de réalisation 1962
Nationalité Japon
Durée 1h53
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 02/04/2008
Thème(s)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Suicide (Cinéma japonais)
Tuberculose (tous pays confondus)
Thermalisme, cures et curistes
Réalisateur(s)
YOSHIDA Yoshishige
Chef(s) Opérateur(s)
NARUSHIMA Toichiro
Musique
HAYASHI Hikaru
Renseignements complémentaires
Scénario : Yoshishige Yoshida
d'après le roman éponyme de Shinji Fujiwara .....

Visa d'exploitation : 72 643
Acteurs
OKADA Mariko
NAGATO Hiroyuki
HIDAKA Sumiko
KOIKE Asao
KÔYAMA Shigeru
KUSANAGI Kojiro
NAGOYA Akira
SAYO Fukuko
SHIMOMOTO Tsutomu
TAKAHASHI Toyo
TÔNO Eijirô
TONOYAMA Taiji
TSUJI Imari
UNO Jukichi
YAMAMURA Sô
YOSHIDA Teruo
YOSHIKAWA Mitsuko
YOSHIMURA Mari
NAKAMURA Masako
Résumé

Peu de temps avant la fin des hostilités de la Seconde Guerre Mondiale et la définitive capitulation du Japon, Shusaku Kawamoto, un jeune homme tuberculeux, arrive à la station thermale d'Akitsu, avec l'idée arrêtée de mettre fin à ses jours. Skinko, la fille de l'aubergiste, âgée de dix-sept ans, parvient lentement à lui redonner goût à l'existence. Quelques mois plus tard, le garçon quitte la région, apparemment guéri. Durant de nombreuses années, les amants vont se voir fort épisodiquement, sans que Shusaku parvienne à se lier définitivement à celle qui a consacré sa vie entière à l'attendre...

>>> Encore une oeuvre de qualité, d'un réalisateur essentiel...

Bibliographie
Critiques (Public)
15/20 : La source thermale où on dirait bien qu'il n'y a personne, ou alors pour l'essentiel deux survivants au traumatisme de la guerre que le pays vient de perdre. J'y vois aussi une réflexion sur le lien amoureux vécu comme un joug : sauvez la vie de l'autre par des soins, il vous le fera payer au centuple. On est mal à l'aise, au bord de la révolte, mais c'est très esthétique comme démonstration, la musique quand même à la limite du supportable. Petit à petit, le spectateur est embarqué dans les multiples expressions du visage féminin emprisonné par la caméra. Car comme souvent dans les productions japonaises anciennes, la jeune fille irradie alors que son partenaire, s'il incite d'abord à la compassion par sa toux, déçoit vite par sa plastique très quelconque, ses frasques tellement téléphonées. Il est trop sûr de son fait et mérite châtiment. Un paradoxal symbole de l'eau, purificatrice jusqu'à un certain point. Malice du cinéaste amoureux de son actrice pour l'avoir filmée une bonne centaine de fois : ici, elle s'assume matériellement mais sombre dans un excès d'absolu qu'elle pouvait éviter. Gloire au cinéma qui permet toutes les jouissances ! L.Ventriloque