Le fringant Max est sur le point de se marier avec la délicate Muriel, soeur de l'un de ses collaborateurs. En instance de départ professionnel pour la mégalopole de Tokyo, il surprend une conversation téléphonique où il croit reconnaître la voix de Lisa, son grand amour, d'il y a quelques années. Cette révélation va l'entraîner dans une trouble aventure sentimentale, entre douloureux souvenirs et pénibles déchirements...
>>> Pour un premier long métrage, c'est parfaitement réussi, totalement maîtrisé avec deci delà, quelques maniérismes, bien vite pardonnés...
Bibliographie
- Télérama numéro 2438
- Positif numéro 429
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Ciné-Feuilles numéro 315
- Saison Cinématographique 1996
- Cahiers du Cinéma numéro 506
Critiques (Public)
12/20 : Un dvd qui a considérablement vieilli en 2008, tant le contenu fait évaporé dans cet appart courant d'air : le dragueur impénitent des eighties/nineties à l'oeuvre, concrétisant ses désirs, l'enjeu étant de posséder une femme sinon vertige existentiel. Bref, le dernier partenaire en qui croire pour se marier (pauvre chère Sandrine Kiberlain en rade d'office, très vite perceptible que le fiancé est un coeur d'artichaut). Les acteurs font ce qu'ils peuvent pourtant avec les dialogues de circonstance (Ecoffey, second rôle réaliste, il en fallait un). Quel intérêt de suivre ce macho sans maturité et pas du tout le drame que la musique laisserait entendre ? Pauvre petit bambin subjugué dès que femme paraît, encore plus si elle est sculpturale avec un adorable accent italien... D'un bout à l'autre, j'ai eu l'impression qu'il s'agissait surtout de mettre en valeur Vincent Cassel/Monica Bellucci (futurs mari et femme à la ville !) par Romane Boringher et Jean-Philippe Ecoffey interposés ! C'est bien filmé à part ça, mais vraiment trop léger aujourd'hui. L.Ventriloque