LA FUREUR DE VIVRE - 1955

Titre VF LA FUREUR DE VIVRE
Titre VO Rebel without a cause
Année de réalisation 1955
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h51
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 13
Date de sortie en France 28/03/1956
Thème(s)
Adolescence (Cinéma américain)
Délinquance (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
RAY Nicholas
Chef(s) Opérateur(s)
HALLER Ernest
Musique
ROSENMAN Leonard
Renseignements complémentaires
Scénario : Stewart Stern
d'après une histoire de Nicholas Ray .....
Distribution : Warner - Columbia

Visa d'exploitation : 17 902
Acteurs
DEAN James
BACKUS Jim
DORAN Ann
BRISSAC Virginia
WOOD Natalie
HOPPER William
HUDSON Rochelle
ALLEN Corey
MINEO Sal
HOPPER Dennis
SIMMONS Jack
PLATT Edward C.
WOLFE Ian
ADAMS Nick
FOULK Robert
CANTY Marietta
SIDNEY Steffi
LONG Beverly
MAZZOLA Frank
BERNARD Tom
GRINNAGE Jack
MORRIS Clifford
HICKS Chuck
WILLIAMS Robert B.
SESSIONS Almira
POND-SMITH Stéphanie
BAXLEY Paul
Résumé

Les problèmes d'un groupe d'adolescents en pleine crise de personnalité entre des parents insignifiants et leur difficulté de communication...

>>> Considéré par la critique comme un chef-d'oeuvre, il ne serait pas fâcheux de réviser ce jugement dithyrambique en évacuant ou du moins en faisant abstraction du mythe James Dean. On peut objectivement reconnaître que l'acteur est loin de renouveler sa géniale performance d'"A l'est d'Eden" et que le film de Kazan est bien plus percutant, envoûtant que la modeste réalisation de Nicholas Ray...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma 03 (26/04/2002)
- Fiche Télé-Ciné nuéro 59
- Cinématographe nuéros 51, 99, 111
- Cinéma numéros 11, 66, 251, 318
- Positif numéro 17

Critiques (Public)
17/20 : Il importe de se remettre dans les Fifties, l'après-guerre (une vraie guerre où on se foutait sur la g...), imaginable grâce aux images d'archives, aux fictions et aux témoignages familiaux. La Fureur de Vivre américaine, c'était donc en plein baby-boom. La dureté crescendo de la mondialisation 2008 n'est cependant pas une guerre ouverte, où on débarque du pire, de LA grande calamité : il fallait reconstruire d'urgence un monde axé sur les valeurs matérielles (la grande trouille restant, aux USA, le communisme). Le milieu décrit est plutôt aisé. Junior a sa décapotable mais ne sait sur quel pied danser avec ses parents en perpétuelle tergiversation. Nécessité de se mesurer à Papa, lequel ne sait pas aligner deux idées cohérentes de suite, avec Maman qui le contredit puis se contredit ! Un jeune ulcéré par la surprotection de sa molle famille. Du côté de la jeune fille, même tableau, la mère semble quelconque, le père a quelque chose du séducteur, le film laisse juste entendre que le petit dernier prend désormais toute la place, résultat, sa fille entend bien qu'on se mette en danger pour elle dès que possible. Peu à peu, une bande se forme, qui joue à se pousser dans ses limites. A bien y regarder, est-on si éloigné de ce genre de délire si on pense par exemple au jeu du foulard des écoliers des années 2000 ?... La civilisation a engendré la crise adolescente dans les pays industrialisés occidentaux, et chaque époque propose son illustration du phénomène. On peut trouver l'atmosphère un peu glamour, trop lisse ce petit couple qui s'accroche l'un à l'autre une fois le rival neutralisé...Le fait que James Dean (accident mortel de la route) et Natalie Wood (morte par noyade) soient magnifiés en raison de leurs disparitions tragiques peut agacer... Je constate que l'accent est mis sur l'autorité ET l'éducation. On parlemente, les insultes faciles sont absentes... A cent lieues du bras de fer actuel entre jeunes et policiers de ce début de siècle, un message peut-être édulcoré ? Qu'à cela ne tienne, l'ensemble tient encore debout. L.Ventriloque