LA DEESSE - 1960

Titre VF LA DEESSE
Titre VO Devi
Année de réalisation 1960
Nationalité Inde
Durée 1h33
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 15/05/1962
Thème(s)
Réincarnation (tous pays confondus)
Cinéma indien (ORIGINE)
Milieu du théâtre (Autres pays)
Tagore (Rabîndranâth)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma indien)
Rêves et cauchemars (Cinéma indien)
Réalisateur(s)
RAY Satyajit
Chef(s) Opérateur(s)
MITRA Subrata
Musique
KHAN Ali Akbar
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Satyajit Ray
d'après un écrit de Prabhat Kumar Mukherjee,
inspirée d'un thème de Rabindranath Tagore .....
Distribution : Films Sans Frontières

Visa d'exploitation : 26 321
Acteurs
BISWAS Chhabi
CHATTERJEE Soumitra
TAGORE Sharmila
MUKHERJEE Purnendu
BANNERJEE Karuna
CHOUDHURY Arpen
CHATTERJEE Anil
SARKAR Kali
ISRAIL Mohammed
CHAKRAVARTY Khagesh
DEVI Shanta
KABYABYAKARANTIRTHA Nagendranath
Résumé

Début du 19e siècle, à Chandipour, dans la province du Bengale. Un riche propriétaire terrien, Kalinkinkar Roy, très attaché aux anciennes structures sociales et familiales, est profondément imprégné du culte de la déesse Kali (Mâ) qu'il vénère et honore quotidiennement, avec une remarquable dévotion et une naïve sagacité. Il partage son existence avec l'aîné de ses deux fils, Taraprasad, son épouse Harasundari et leur jeune fils, espiegle et taquin, Khoka. Avec eux habite aussi la jeune et belle Doyamoyee, la femme de son second fils, le cadet Umaprasad, parti à l'université de Calcutta, pour perfectionner, entre autres son anglais et décrocher quelques diplômes essentiels. Une nuit, le vénéré et vénérable personnage rêve que la benjamine de ses belles-filles serait l'incarnation de la déesse Kali (Mâ) et fait part, exalté et comblé, de sa nocturne révélation à son entourage proche et lointain. Rapidement, l'incroyable nouvelle se propage dans la contrée environnante, drainant une foule de personnes convaincues de l'incarnation surnaturelle, dans une contagieuse ferveur mystique, prête à honorer, dans une dévotion exemplaire, la jeune femme comme une divinité sacrée. Et le phénomène ira en s'amplifiant, lorsqu'un enfant moribond, considéré comme inguérissable, se retrouve miraculeusement sauvé, après avoir bu l'eau qui servait à laver les pieds de Doyamorjee. Informé de la situation, son mari revient dare-dare pour tenter d'arracher son épouse à l'emprise de vénération et de culte qui entoure désormais la jeune femme, alors même que cette dernière commence elle-même à douter de sa vraie nature. Et voilà que le petit Khoka tombe malade...

>>> Sur le sempiternel thème de la foi aveugle et rigide, concomitante à un pesant obscurantisme religieux qui ouvre à tous les primaires égarements et toutes les odieuses outrances des barbus et des ensoutanés de n'importe quelle croyance, une oeuvre solide et intangible, profondément humaine, qui doit se lire au-delà des clivages d'époque (le dix-neuvième siècle) et de croyance (hindouisme) à travers l'universalité et l'intemporalité de son message limpide et de sa nécessaire dénonciation...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Revue du Cinéma numéro 178
- Cahiers du Cinéma numéro 175
- Positif numéros 59-290
Critiques (Public)