UN INSTANT D'INNOCENCE - 1996

Titre VF UN INSTANT D'INNOCENCE
Titre VO Nun va goldoon
Année de réalisation 1996
Nationalité Iran / France
Durée 1h18
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 09/04/1997
Thème(s)
Cinéma iranien (ORIGINE)
Milieu du cinéma (Cinéma iranien)
Réalisateur(s)
MAKHMALBAF Mohsen
Chef(s) Opérateur(s)
KALARI Mahmoud
Musique
ENTEZAMI Madjid
Renseignements complémentaires
Scénario et montage : Mohsen Makhmalbaf
Distribution : MKL

Visa d'exploitation : 90 160
Acteurs
TAYEBI Mirhadi
MOHAMADAMINI Marjam
BAKHSHI Ali
MAKHMALBAF Mohsen
TAFTI Ammar
ZAYNALZADEH Moharram
MAKHMALBAF Hana
Résumé

Un ancien policier se rend à Téhéran, auprès du metteur en scène iranien Mohsen Makhmalbaf, afin de lui demander un rôle, dans son prochain film. Les deux hommes se sont connus, vingt ans plutôt, dans des circonstances dramatiques. En effet, le réalisateur, alors âgé de dix-sept ans, avait attaqué le pandore, pour se procurer une arme, en pleine crise oppositionnelle contre le régime honni du shah. Makhmalbaf lui propose de reconstituer l'événement tragique, en choisissant, chacun, un jeune comédien qui interprétera leur propre "rôle" respectif de jadis...

>>> Comme à son habitude, le réalisateur iranien nous propose une oeuvre de qualité en nous livrant, par le biais d'une significative reconstitution d'époque, une véritable réflexion morale, finalement largement intemporelle...

Bibliographie
Critiques (Public)
16/20 : Depuis quelque temps, le très controversé cinéaste Mohsen Makhmalbaf choisit de préférence l'Afghanistan pour réaliser ses films de manière détournée par rapport à son Iran natal, au régime à nouveau durci depuis le Shah, période qui lui avait valu 4 ans de prison... Ici, on découvre, sous forme de petites scènes décousues et dans le froid hivernal iranien, les valeurs de "L'Atelier de la famille Makhmalbaf" (père, épouse et filles, un clan de cinéastes passionnés que le monde entier reconnaît en 2008...) : au programme, école, culture, bref, le savoir et le discernement, tout cela dans la bonne humeur pour les deux sexes. La forme peut rebuter d'emblée, s'habituer aux claps, aux tergiversations... Mais plus ça avance, plus c'est espiègle, généreux, on sent le gars qui s'est forgé sa philosophie et tient à la transmettre. Sous son regard, on apprend à être soi et "No matter what they say" !... Voilà que les femmes voilées sont épanouies, toujours superbes avec leur auréole autour de la tête, sans fard et discrètement admirées, avec le must inattendu : être instruites pour elles-mêmes. Grande qualité d'image et de son, ces larmes du jeune acteur impressionné par le couteau, nul doute qu'il l'a ressenti ainsi... Régler les conflits latents sans mentir, et sans pour autant exploser, on est loin du stress qui grignote l'individu, ça fait du bien ! L.Ventriloque