Il arrive finalement à "Evita" ce qui pouvait se produire de pire : une relative indifférence. Loin d'être le naveton larmoyant que l'on craignait, et encore plus éloigné du chef-d'oeuvre que, de toute façon, on n'attendait pas. Entre chromos appuyés (icônes, icônes) et (très) relative sobriété, le film se laisse voir avec un plaisir certain, en grande partie dû aux interprétations joliment concernées de Madonna et Jonathan Pryce, même si l'on se surprend plus d'une fois à penser que décidement la vérité est ailleurs... Stéphane Czopek. GRENOBLE.
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Votre critique est sévère pour « Evita » qui ne le mérite pas. C'est un film musical. On ne peut le juger comme un film joué parlant. Son principal atout reste la voix de Madonna et çà franchement on en redemande. La pièce a été écrite en 1970 et le film a évidemment un petit côté 68ard loin de la pensée unique post 82. Le peuple est bon ; la bourgeoisie pourrie et le Che très sympa; cela se voit si peu dans les films récents que cela fait plaisir. « Evita » eu un grand succès; un oscar, 3 globes et 200 millions de $ de recettes; et n'est-ce pas dénigrer le public que de trouver mauvais ce qu'il aime. moi j'ai trouve ce film sincère, émouvant; il a permis a beaucoup de s'apercevoir que Madonna était de loin restée la numéro 1. |
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