A Portsmouth, dans les années 1920, une compagnie de théâtre se voit fort embêtée lorsque sa vedette, victime d'un accident, doit être remplacée, au pied levé, par une assistante de régie .....
Voici l'icône d'un métier, Twiggy.
Une morphologie à l'image d'un cure-dents, indispensable à conquérir si l'on rêve de devenir top model et que son corps ravagé par le Nutella n'a plus de forme humaine.
"The Boyfriend", comédie loufoque et décalée, entretient le fantasme de la blonde en minijupe, bas blancs, dynamique, un peu naïve et ultra mince. Ce film est plein de charme, les chorégraphies à peine adultes. Le délirant monde féminin se découvre avec plaisir dans des situations où nos jeunes et belles dulcinées, aux sourires éclatants, sont belles à ravir.
Après tout tant mieux, aucune prise de tête dans ces numéros charmants, désuets, offerts par un metteur en scène faisant une agréable pause-café dans l'humour et la fantaisie.
La fraîcheur du contenu supprime des comportements aigris, toujours embusqués suite à nos vies où les belles Twiggys ne sont présentes que dans nos esprits.
En ce début des années soixante-dix, "The Boyfriend", joyeux repère historique insouciant et débonnaire, égrène un chatoyant catalogue de gaité avant la morosité du premier choc pétrolier.
JIPI