A l'auberge de Yaoshi, Feng qui a refusé de boire le vin de l'oubli, au contraire de son compagnon, se souvient de son aventureuse vie d'errance faite de combats et d'affrontements et de son indéfectible amour pour celle qui a épousé son frère. Il aidera les villageois proches dont les biens sont convoités par une redoutable bande de voleurs, en formant un quidam fort doué pour le maniement des armes...
>>> Primé au festival de Venise pour sa photographie, cette oeuvre complexe quant à l'interaction des personnages recèle une indéniable beauté esthétique...
Bibliographie
- Télérama numéro 3061 (Semaine du 13 au 19/09/2008)
Critiques (Public)
« Plus on tente d'oublier quelque chose, plus on s'en souvient. » Wong Kar-wai transpose dans le désert médiéval son grand thème du regret d'un amour réciproque mais pas concrétisé. Si j'ai pris plaisir à retrouver les acteurs fétiches du réalisateur, ce wuxia pian maniériste n'a jamais réussi à me captiver : scénario qui s'éparpille, montage brouillon, ralentis soporifiques, musique envahissante... J'ai trouvé l'ensemble assez insupportable. Reste un certain sens du cadre, mais on est loin des sublimes plans de "The Assassin", chef-d'œuvre de Hou Hsiao-hsien. Maxime