COMME UN TORRENT - 1959

Titre VF COMME UN TORRENT
Titre VO Some came running
Année de réalisation 1959
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h16
Genre MELODRAME
Notation 16
Date de sortie en France 01/04/1959
Thème(s)
Fêtes foraines et parcs d'attractions (Cinéma américain)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
MINNELLI Vincente
Chef(s) Opérateur(s)
DANIELS William H.
Musique
BERNSTEIN Elmer
Renseignements complémentaires
Scénario : John Patrick
et Arthur Sheekman .....
d'après le roman de James Jones
Distribution : MGM
Produit par Sol C. Siegel

Visa d'exploitation : 21 929
Acteurs
SINATRA Frank
MARTIN Dean
MAC LAINE Shirley
HYER Martha
KENNEDY Arthur
GATES Larry
GATES Nancy
DANA Leora
KEIM Betty Lou
PECK Steve
GILCHRIST Connie
MILLER Denny
HAGGERTY Don
ROSS Marion
ENGEL Roy
STONE George E.
WELLS Geraldine
PHILLIPS Carmen
WEVER Ned
BRENNAN John
COURTNEY Chuck
LOCKBRIDGE William
GRABOWSKI Norman
RICHARDS Janelle
WALL Geraldine
SCHALLERT William
JOCHIM Anthony
ROMAN Ric
LESSER Len
ARVAN Jan
Résumé

Un romancier raté et de surcroît alcoolique revient au pays, après avoir rempli ses devoirs militaires, avec ses problèmes sentimentaux et son irrépressible besoin d'amour. Il est accompagné par Ginny Moorhead, une pauvre fille paumée follement amoureuse de lui et qui se traîne à ses cotés depuis une rencontre à Chicago. Son sentiment naissant pour la belle et froide professeur de littérature du coin va encore compliquer la situation déjà fort complexe et détériorée...

>>> Excellente oeuvre de Vincente Minnelli, adaptée d'un étonnant best-seller yankee.

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéros 38, 252 332 et 410
- Cinématographe numéro 53
- Positif numéros 50/51/52
- La Revue du Cinéma numéros 365 et 413
- Saison Cinématographique 1959
Critiques (Public)
Minnelli réussit parfois le mélodrame (à deux doigts souvent de se vautrer)mais ce film ci est une réussite : personnages fouillés (même les secondaires), interprétation de premier ordre : Sinatra, Dean Martin et l'émouvante Shirley MacLaine sans oublier Arthur Kennedy ou Leora Dana dans des rôles ingrats (les plus difficiles). Une mention pour l'oubliée Carmen Phillips et Martha Hyer (cantonnée dans les emplois de rivale blonde froide et antipathique qui obtint l'oscar du meilleur rôle pour sa prestation de professeur frigide. AXEL.

17/20 : Comment percevoir un film de Vincente Minnelli de 2h17 datant de 1958 en 2010 ? Tout le monde admire sans concession, c'est un chef-d'oeuvre... J'ai trouvé un peu laborieuse la première heure, les dialogues auraient pu être moins convenus. Heureusement, c'est rattrapé ensuite, l'ennui disparaît, et c'est palpitant le dernier quart d'heure. Le summum est atteint avec la fête foraine cadrée avec soin et qui semble pourtant partir dans tous les sens, plus cette dénivellation qu'on sent venir car le couple final sonne à moitié juste seulement. Sinatra à la hauteur du rôle, très smart en écrivain qui ne l'est plus vraiment, avec cette flamme aussi prompte qu'un chalumeau. Un peu dommage qu'on ignore complètement ce qu'il a pu écrire. Passant des uns et aux autres, le mac Dean Martin n'étant pas des moindres, on s'attendrit et on rit à gorge déployée... Le qu'en dira-t-on, la crainte du vide ou de l'aliénation, les petits drames existentiels de tout un chacun sont passés en revue. Un personnage met à mal toutes les tentatives des autres : dès sa sortie du car, elle crève l'écran par sa verve enfantine. Armée de son sac nounours et de son oreiller, elle déclenche honte et envie qu'on la berce : c'est Shirley Mac Laine, particulièrement lumineuse dans cette histoire. L.Ventriloque