THE HOUSE - 1997

Titre VF THE HOUSE
Titre VO The house
Année de réalisation 1997
Nationalité Lituanie / Portugal / France
Durée 2h00
Genre ALLEGORIE
Notation 15
Date de sortie en France 01/10/1997
Thème(s)
Cinéma lituanien (ORIGINE)
Allégories
Jeux (échecs) (tous pays confondus)
Armée (Autres pays)
Oiseaux
Mutité (Autres pays)
Rêves et cauchemars (Autres pays)
Feux d'artifice (tous pays confondus)
Marionnettes et marionnettistes .....
Chiens (Autres pays)
Réalisateur(s)
BARTAS Sharunas
Chef(s) Opérateur(s)
BARTAS Sharunas LEIPUS Rimvydas
Musique
CHOPIN Frédéric BACH Jean-Sébastien MAHLER Gustav MOZART Wolfgang Amadeus
HAENDEL Georg Friedrich MADREDEUS KREBS Johann Ludwig
Renseignements complémentaires
Scénario : Sharunas Bartas
et Katerina Golubeva .....
Produit par Paulo Branco
Distribution : Grands Films Classiques

Visa d'exploitation : 90 594
Acteurs
NASCIMENTO Francisco
CARAX Leos
BRUNI TEDESCHI Valéria
DESCAS Alex
CERNYCH Oksana
NAREIKO Viktorija
SULGAITE Eugenia
ZELCIUS Leonardas
KUCKAITE Egle
CARDOSO Micaela
LOCA Jean-Louis
KERNAGIENE Grazina
PILICIAUSKAITE Egle
STUBRAITE Daiva
VILUNAITE Jurate
CEPAITIS Jonas
Résumé

Enclavé entre deux lettres du réalisateur à sa mère, lues en voix-off, le film entièrement muet, pigmenté de bruissements sonores, de vagues murmures éloignés et d'indistinctes résonances, nous invite à la déambulation d'un jeune homme, dans les nombreuses pièces d'une immense résidence où il croise moult personnes qui se côtoient sans s'adresser la parole, témoin de scènes insolites et picturales : des pigeons maquillés, affublés de tulles et de collerettes, voletant dans une pièce fermée, un Noir qui joue aux échecs tout seul, une puissante chienne de la race des dogues allemands avec sa progéniture de huit remuants chiots, une spacieuse salle à manger où les convives se retrouvent régulièrement. Entre de fantomatiques présences errantes glissant comme des spectres en désirs de satiété, et une possible menace extérieure, la Maison de Bartas se présente comme un réceptacle intime et chaleureux d'une profonde et nécessaire intériorité toujours fragilisée et mouvante...

>>> On est bien sûr aux antipodes d'un cinéma de consommation, laissant les images et les séquences nous happer et nous interroger, au hasard de notre propre vécu émotionnel, en absence ou en écho de quelque chose de profondément apaisé et doux comme ce lancinant air de violon ou d'accordéon qui flotte deci delà, si près de nous...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Jeune Cinéma numéro 245
- Saison Cinématographique 1997
- Annuel du Cinéma 1998
- Cahiers du Cinéma numéro 514
Critiques (Public)