LE SAMOURAI - 1967

Titre VF LE SAMOURAI
Titre VO
Année de réalisation 1967
Nationalité France
Durée 1h35
Genre POLICIER
Notation 16
Date de sortie en France 25/10/1967
Thème(s)
Tigres (Cinéma français)
Réalisateur(s)
MELVILLE Jean-Pierre
Chef(s) Opérateur(s)
DECAE Henri
Musique
DE ROUBAIX François
Renseignements complémentaires
Scénario, adaptation et dialogues :
Jean-Pierre Melville et Georges Pellegrin .....
d'après le roman de Joan Mac Leod : "The ronin"
Décors : François de Lamothe
Distribution : Prodis

Visa d'exploitation : 33 208

Carton du générique :

"Il n'y a pas de plus profonde solitude, que celui du samourai,
si ce n'est que celle d'un tigre dans la jungle, peut-être" .....


        Extrait du Bushido, le livre des samouraïs
Acteurs
DELON Alain
DELON Nathalie
PERIER François
ROSIER Cathy
LEROY Jacques
JOURDAN Catherine
BOISROND Michel
FAVART Robert
NELL Carlo
POSIER Jean-Pierre
THORENT André
FRADET Roger
RONDO Robert
MANEVA Maria
MEUNIER Gaston
LEONARD Jack
CASATI Georges
ARICARDI Ari
VAUDIER Pierre
DESCHAMPS Jacques
BONNAFOUX Guy
SALGUES Andre
MAGALON Maurice
CATALANO Roland
LECHNER Carl
GARRET Andre
GOLD Jean
BILLY George
PIERSON Raymond
CAYLA-LEGRAND Adrien
SERVIEN Gilbert
FRANCOMME Edouard
RÖDEL Tony
Résumé

En vrai tueur professionnel, méthodique, froid et prévoyant, Jeff Costello surnommé dans le milieu, "le Samouraï" exécute le directeur d'un night-club, sans aucune pitié ni bavures superficielles. Après avoir rempli avec efficacité et sobriété son mortel contrat, il attend patiemment de toucher le reste du montant de sa sanglante prime, mais les choses vont en fait sérieusement se gâter pour lui...

>>> Une oeuvre solide et parfaitement efficace, pour un des meilleurs rôles d'Alain Delon (chose rare) dans ce personnage typé d'implacable tueur solitaire qui succombe, impassible et prédestiné, à son inévitable fatum...

Bibliographie
- Télérama numéro 930
- Dossiers Art et Essai numéro 34
- Image et Son numéro 211
- Cinéma 68 numéro 122
- Jeune Cinéma numéro 26
- Cahiers du Cinéma numéro 196
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéro 55
- Saison Cinématographique 1968
- Cinéma 67 numéro 120
- Positif numéros 94 et 418
- Cinéma numéros 255, 314
Critiques (Public)
18/20 : Revu en vidéocassette en 2008 et bien plus apprécié qu'à sa sortie, où je le cataloguais "film de mecs", comme bien des polars des sixties (regard sur les femmes par trop machiste). En dépit de l'intrigant volatile et des volutes de départ, je lâchais le beau Delon et ses cent pas, trop lent à en venir au fait. A présent, je trouve qu'il tenait là un des rôles les plus fascinants de sa carrière. Sans doute la présence de François Périer y est-elle pour beaucoup, ce flic fonctionnant au feeling, ramènerait assez bien à la grande improvisation policière pré-soixante-huitarde ! Le scénario est faussement traditionnel : s'y insinuent quelques travers, que ce soit Jeff Costello (il garde son chapeau et exhibe ses gants), le Commissaire qui le traque (aucune discussion avec ses hommes), ou le réseau qui l'emploie (curieux revirement pour des pros). Quelques loufoqueries de comportement donc, qualifiées de "bourdes scénaristiques" par quelques spectateurs d'aujourd'hui, où tout est bien classé, un polar de ce type devant rester lisse.. Le chant de petit oiseau en cage, nourri par le gangster soudain blessé attendrit, menton arrogant mais regard de garçonnet, ces deux dames éprouvées, qui l'épargnent, pourquoi le spectateur se range t'il à leur avis ? ... Côté atmosphère, le déroulement de l'enquête rappellerait "Maigret" ou même le "Commissaire Bourrel" de la télé d'avant, certes en plus énigmatique, et filmé de façon plus prestigieuse. Franchement, un EXCELLENT MELVILLE, à voir et à revoir ! L.Ventriloque