Michel Mortez sillonne depuis des années les quatre coins de la France, accompagné de son fidèle technicien, Bernard Rivetot, en tant que créateur et animateur d'un jeu radiophonique quotidien : "la langue au chat". Cette longue et durable proximité, faite de complicité / duplicité, risque de s'interrompre avec l'intention des producteurs d'arrêter définitivement la "fameuse" émission...
>>> Etonnant petit film d'un réalisateur habituellement sans inspiration, qui est un véritable voyage au pays de la solitude, entre désespoir et tendresse...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 403
- Cahiers du Cinéma numéro 397
Critiques (Public)
Rossinante, Don Quichotte et Sancho Panza parcourant les routes de France constituées pour la plupart de bourgades tristounettes n’abritant que des conquêtes de passages, des recadrages inutiles et des hôtels sordides.
Endurer des notables régionaux impétueux, aux anges le temps d’un diner, heureux de plastronner devant un cabotin désorienté aux comportements imprévisibles régulièrement sous la surveillance d’une « nounou » gérant régulièrement les excédents d’une notoriété sur le point d’être archivée.
Un obsolète en puissance refusant de s’éteindre prolonge encore pour quelques heures ses dernières extravagances devant un public clairsemé bien souvent en fin de vie.
Comédiante , Tragédiante sur les sites les plus ternes tentant de maintenir à flots une formule périmée.
Finissant par comprendre après de nombreuses crises de nombrilisme qu’il est préférable de vivre dans son époque, en encensant dans les prestations les plus convaincantes les performances d’un baril de lessive dans un hypermarché, plutôt que de s’obstiner à consolider dans les conditions les plus déplorables les fortifications d’une culture générale dont tout le monde se contrefout.
Pasteur, Einstein et Victor Hugo remplacés par le surgelé, la cochonnaille et la pâte à dents, une manière efficace, sans état d’âme permettant de remplacer une pétoire agonisante par un modèle grand luxe.
JIPI