POSSESSION - 1981

Titre VF POSSESSION
Titre VO
Année de réalisation 1981
Nationalité France
Durée 2h07
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 27/05/1981
Thème(s)
Schizophrénie (tous pays confondus)
Métro (Cinéma français)
Doubles et bilocation (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ZULAWSKI Andrzej
Chef(s) Opérateur(s)
NUYTTEN Bruno
Musique
KORZYNSKI Andrzej
Renseignements complémentaires
Scénario : Andrzej Zulawski
Effets spéciaux : Carlo Rambaldi
Distribution : Gaumont

Visa d'exploitation : 52 822

Nota :

- Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1981 pour Adjani ....
Acteurs
ADJANI Isabelle
NEILL Sam
BENNENT Heinz
CARSTENSEN Margit
HOGBEN Michael
LAWTON Shaun
HOFER Johanna
DUERING Carl
FREY Thomas
MALTON Leslie
NEUBERT Gerd
WOHLFAHRT Kristin
BAHRS Ilse
MUMM Karin
CHWOIKA Herbert
STANOJEVIC Dragomir
STANEK Barbara
TRAUTSCHOLD Ilse
RÜTHLEIN Maximilian
Résumé

Une jeune femme perturbée, déchirée entre des notions floues du Bien et du Mal, se "crée" un monstre issu de sa chair qu'elle veillera farouchement dans son appartement.

>>> Sur le thème du double, de l'interaction entre la réalité de la schizophrénie et la schizophrénie de la réalité, de l'ambivalence et des possibles de la nature humaine, Zulawski a construit une oeuvre difficile, souvent ésotérique, mais dont la rigueur de démonstration et de pensée mérite quelques éloges...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positifs numéros 244/245
- Cinématographe numéros 68 et 89
- Jeune Cinéma numéros 136, 324/325, 326/327
- La Revue du Cinéma numéro 361
- Saison Cinématographique 1981
- Cinéma numéro 270
- Cahiers du Cinéma numéro 326


Critiques (Public)
Jamais film n'est allé aussi loin dans l'expression de la folie et du mal. La beauté du meurtre la complaisance à faire souffrir celui qui se heurte au monde intérieur. Isabelle Adjani est plus que jamais époustouflante dans un rôle qui ne put jamais être joué par une autre actrice. Sam Neill est lui aussi excellent dans sa composition d'une folie plus discrète. tout dans ce film confine au paroxysme de l'inquiétante étrangeté et culmine lors de la scène d'hystérie dans le métro, scène sans doute parmi les plus difficiles et les plus malsaines de l'histoire du cinéma.

Quelles sont les significations de ces images complètement tordues destinées certainement à dévoiler la mauvaise foi d'un réalisateur ne cherchant qu'à provoquer dans un ramassis de situations poussées à l'extrême. Toutes ces convulsions faciales hypocrites et mensongères ne sont là que pour le service d'un esprit n'ayant même pas la décence d'être anormal, martyrisant ses personnages dans des situations sentant le préfabriqué à des kilomètres. L'œuvre d'un sous Polanski opportuniste et mégalo se persuadant d'avoir du talent en propulsant ses vomissures cérébrales intéressées sur un terrain visqueux poussé à son paroxysme. Un labeur pourri dans une ville, entre destruction et renaissance.