A l'agonie, le docteur Jacinto Aldama réitère sa promesse faite à son confrère Mazali de lui montrer, après son décès, le chemin pour accéder aux arcanes de la mort et surtout d'y revenir à nouveau, vivant. Une lugubre séance de spiritisme prouve que les liens avec le défunt sont maintenus et annonce que dans trois mois, "une porte s'ouvrira et une autre se refermera". Pendant ce temps, une jeune danseuse de cabaret, Patricia Aldama, fille du défunt, ignorante de son lien de parenté, reçoit la visite d'un homme mystérieux (en fait le fantôme de son paternel) qui lui demande de se rendre à l'asile d'aliénés où exerce le docteur Mazali pour remettre à ce dernier une énigmatique clef qui se trouve dissimulée dans son pendentif. Dans l'établissement, une jeune femme d'origine bohémienne, que l'on maintenait dans un état apaisée, grâce à la soporifique mélodie d'une boîte à musique, se déchaîne à l'arrêt soudain du mécanisme et défigure un thérapeute à l'aide d'un flacon contenant un puissant acide. Ce dernier, devenu d'une hideuse laideur ne songe plus qu'à se venger...
>>> Une réalisation banale, des acteurs insipides et quelconques, une image souvent laide et terne. Par contre, un scénario d'une étonnante et splendide originalité, d'une imagination retorse et diabolique, digne du meilleur d'un Edgar Allan Poe, et de plus d'une bienvenue subtilité et d'une redoutable efficacité...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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